Une chercheuse de Jérusalem ne vaut pas les autres chercheurs???

Un papier qui cite les noms de tous les chercheurs participant à un projet laisse la chercheuse de l’Université de Jérusalem dans un anonymat total.

Bibliothèque nationale -Campus Givat Ram établi en 1892
Bibliothèque nationale -Campus Givat Ram établi en 1892

Un article a attiré mon attention, mais hélas je n’y ai trouvé que de de quoi alimenter ma colère, toujours latente, et qui se déclenche quand je vois comment la presse traite Israël, même quand il s’agit de parler du meilleur, de ce que le pays peut apporter et apporte à cet occident moribond qui s’est vautré dans le déni.

Je vous recommande donc de lire cet article, et je serais fort étonnée que vous ne soyez pas hors de vous, à la fin de votre lecture.

Il s’agit donc de présenter des projets présentés par des chercheurs de tous horizons, dans le but d’améliorer la lutte contre Daesh, par une meilleure analyse permettant une compréhension plus fine et un réel décryptage de leur communication. Cette présentation était faite à l’initiative d’Alain Fuchs, Directeur du CNRS .

Et surprise! 4 projets sont mis en avant, et trois d’entre eux ont le même schéma de présentation : une ou deux lignes pour détailler le sujet et très vite, le nom du chercheur qui va être en charge de ce développement, ainsi qu’une brève explication de son axe de travail. L’autre sujet diffère totalement dans son traitement par la journaliste : un long développement sur le sujet, la stratégie de communication de Daesh, et puis “une chercheuse de l’Université de Jérusalem” qui n’a sans doute ni nom, ni prénom, et dont les travaux ne sont pas détaillés du tout.

Alors est-ce que le Mossad a interdit la divulgation de son nom (c’est bien ce qu’on dit d’habitude)? Ou bien le nom n’intéresse pas trop cette journaliste, qui d’ailleurs ne nomme même pas correctement le Directeur du CNRS, le transformant en Bernard Fuchs alors qu’il se nomme Alain Fuchs (oui, Alain, et non Bernard #stagiaireBFM #bannièreitélé)? Ou bien trop compliqué?

Alors par curiosité je suis allée regarder un peu qui est la personne qui a écrit cet article, et sans grande surprise, elle fait partie de ces gens qui étaient dévastés par l’attentat qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo, mais pas plus émue que ça par la tuerie de l’Hyper Casher qui ne valait pas un tweet.

Alors je penche pour une présentation partiale et nulle de ces projets de recherche, peut-être bien guidée par des sentiments pas très amicaux envers Israël, et le résultat est un article déséquilibré, qui n’augure pas d’une carrière merveilleuse….

Line Tubiana

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4 Comments

  1. alors la chercheuse devrait d’elle même ne pas aider le CNRS
    qui a son tour fait du “boycott” de plus le nom de personne à l’initiative de ce projet est tout de même d’origine juive “Fuchs” souvent ce sont les juifs qui se font le plus de mal à n’y rien comprendre

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