Éric Robic condamné et écroué pour escroquerie

Éric Robic, un des deux Français impliqués dans le décès de la jeune Israélienne Lee Zeitouni en 2011, a été condamné jeudi dans une affaire d’escroquerie en France, et écroué dans la foulée, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

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Éric Robic

Le tribunal correctionnel de Paris l’a déclaré coupable d’escroquerie en bande organisée et l’a condamné à 18 mois d’emprisonnement, en décernant un mandat de dépôt à l’audience. Le tribunal a notamment évoqué le risque de voir
M. Robic, 39 ans, fuir le territoire.
Il était poursuivi pour avoir usurpé l’identité d’une société et commandé en son nom en 2009 auprès d’autres sociétés des centaines de kilos de crevettes et de gambas, ainsi que des chaudières, pour un montant de plus de
35.000 euros.
Il a par ailleurs été condamné à verser plus de 21.000 euros au total à trois sociétés victimes, en réparation de leurs préjudices financier et moral.

Au cours du même procès, un second prévenu a été condamné à une peine de 100 jours amendes à 10 euros pour avoir occupé la fonction de gérant de paille de la société d’où opérait M. Robic.

AFFAIRE LEE ZEITOUNI

Lee Zeitouni
Lee Zeitouni

M. Robic avait effectué en février quelques jours de détention pour non-respect de son contrôle judiciaire dans l’affaire Zeitouni.
Dans ce dossier, il est soupçonné d’avoir conduit le véhicule qui avait mortellement fauché à Tel Aviv en 2011 Lee Zeitouni, avant de fuir en France.
L’affaire avait suscité une très vive émotion en Israël, où l’opinion publique réclamait l’extradition de M. Robic et de son passager, Claude Khayat. Mais la France n’extrade pas ses ressortissants hors de l’Union européenne.
L’indignation avait été d’autant plus forte que les chauffards avaient pris la fuite à bord de leur 4X4 après l’accident, le 16 septembre 2011.
En décembre 2011, Carla Bruni, l’épouse du président de l’époque, Nicolas Sarkozy, avait écrit à la famille de la jeune Israélienne pour lui assurer que la France faisait le maximum pour que justice soit faite. Le président lui-même avait évoqué l’affaire lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en février 2012.
Éric Robic a été mis en examen en septembre 2013 pour homicide involontaire aggravé et non-assistance à personne en péril.
AFP

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