Israël déçu, inquiet, déterminé

 SHIMON PERES a fait la déclaration suivante :

«Un accord a été signé entre le P5 +1 et l’Iran. C’est un accord intérimaire. Le succès ou l’échec de l’accord sera jugé par des résultats et non par des mots. Je voudrais dire au peuple iranien : Vous n’êtes notre ennemi et nous ne sommes pas le vôtre. Il est possible de résoudre ce problème par voie diplomatique. Cela est entre vos mains. Rejetez le terrorisme. Arrêtez le programme nucléaire. Arrêtez le développement de missiles à longue portée. Israël, comme d’autres dans la communauté internationale, préfère une solution diplomatique. Mais je tiens à rappeler à tout le monde que la communauté internationale ne tolérera pas un Iran nucléaire. Et si le chemin diplomatique échoue, l’option nucléaire sera empêchée par d’autres moyens. L’alternative est bien pire».

Shimon-Peres

–  “Ce qui a été conclu à Genève n’est pas un accord historique, mais une erreur historique”, a déclaré  NETANYAHU à l’ouverture du conseil des ministres hebdomadaire.

“Le monde est devenu plus dangereux, car le régime le plus dangereux au monde a fait un pas significatif vers l’acquisition de l’arme la plus dangereuse au monde”.

“Israël a le droit et le devoir de se défendre face à toute menace et je proclame au nom du gouvernement qu’Israël ne laissera pas l’Iran se doter de capacités militaires nucléaires”.

–  “Cet accord est la plus grande victoire diplomatique de l’Iran depuis l’avènement de la révolution (islamique), et il en résultera une course aux armements”, a déploré  AVIGDOR LIEBERMAN  précisant que désormais “toutes les options étaient sur la table”.
– Le ministre de l’Économie NAPHTALI BENETT a adopté un ton encore plus alarmiste, estimant que “l’accord laisse intacte la machine nucléaire iranienne et pourrait permettre à l’Iran de produire une bombe dans une période de six à sept semaines”.

“Si dans cinq ans, une bombe atomique explose à New York ou à Madrid, cela sera de la faute de cet accord”.

–  “C’était un choix entre la peste et le choléra”, a résumé YAIR LAPID  , jugeant désormais “nécessaire de s’assurer qu’il s’agit d’une phase intérimaire et que l’accord final sera meilleur”.

“Depuis le début, nous aurions dû travailler plus étroitement avec les Américains. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir et maintenant nous sommes sur un long chemin pour améliorer les termes d’un futur accord définitif”.

-La ministre de la Justice TZIPI LIVNI  a recommandé de “regarder vers l’avenir: Israël doit agir en étroite coopération avec les Etats-Unis, pour renforcer cette alliance stratégique, et créer un front politique avec d’autres pays, comme les pays arabes, qui considèrent un Iran nucléarisé comme une menace”.

“Le but” est que “le prochain accord avec l’Iran l’empêche véritablement de devenir une puissance nucléaire”.

–  Un ancien patron du Mossad, EPHRAIM HALEVY , a souligné qu’il était “naïf de penser que l’on pouvait contraindre l’Iran à démanteler toutes ses centrifugeuses”. “De plus, l’accord de Genève prévoit un contrôle sans précédent des installations nucléaires iraniennes”.

–  L’ex-chef du renseignement militaire, le général de réserve AMOS YADLIN , a également argué que si aucun accord n’avait été signé, “l’Iran aurait continué à développer son programme nucléaire”, prônant lui aussi une “coordination avec les Etats-Unis” plutôt qu’un affrontement.

AFP

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