"Alya ve klita" : immigration et intégration

Comment faire d’Israël un aimant irrésistible ?

D. nomma l’un après l’autre chaque élément, chaque chose en ce bas monde et chaque création ainsi nommée trouva sa place et commença la fonction pour laquelle elle avait été conçue.
(Genèse Chapitre 1.)
On connait la suite.
L’obligation de changer de statuts était devenu évidente.
S’inspirant du divin exemple, lors d’une réunion du conseil des ministres il y a une dizaine de jours, il fut décidé de nommer « Ministère des Immigrants et de l’Intégration » (Alya VeKlita) ce qui était « Ministère de l’Intégration des Immigrants » (Klitat Ha Aliya).
Ce serait une erreur de penser que cela ne fait guère de différence.
Ce qui peut paraitre comme minime à première vue, change entièrement la “donne” du contexte.
Un exemple : Reprendre à son compte le concept de l’Agence juive, crée en 1948 et aujourd’hui bien mal en point…
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« L’Agence juive ne reçoit pas d’argent du gouvernement israélien : elle est uniquement financée par des donateurs privés, principalement des Juifs d’Europe et des Etats-Unis. Or, la crise financière mondiale et à la dévaluation du dollar ont aggravé le déficit courant de l’Agence juive, l’obligeant à réduire ses activités et son personnel, de par le monde et en Israël »
La responsabilité du gouvernement soi-même est désormais engagée qui devra contrôler, rassurer et intégrer les nouveaux flux d’immigrations.
Depuis l’origine, le rôle de L’Agence Juive était de « donner envie aux juifs de monter en Israël ».
Le rôle du gouvernement israélien de les intégrer au plus vite.
Ne lui reste qu’à fondre les deux fonctions en une et la mettre rapidement en pratique !
A qui doit-on ces impulsions nouvelles ?
A une femme pleine d’idées originales, bien sûr ! Madame la ministre et députée Sofa Landver a déjà montré ses capacités à gérer avec succès des budgets de taille, de montrer un sens pratique fort utile dans bien des circonstances et ce, durant les cinq ans passés au ministère et les quinze longues années à la Knesset ….
Aujourd’hui encore, avec le simple bon sens qui la caractérise, Me le ministre apporte des réponses évidentes au bénéfice de ce nouveau ministère. Se tourner vers les israéliens de l’étranger pour les faire revenir, eux qui maitrisent l’hébreu, (un problème de réglé) n’est qu’un exemple parmi d’autres..
(Source : IsraëlValley.)
Et l’époque instable que nous connaissons joue en sa faveur et lui donne un coup de pouce inespéré.
Alors que jusqu’en 2012 l’immigration juive en Eretz plafonnait plus ou moins, 2013 aux couleurs vert de gris rappelle de si mauvais souvenirs à l’ensemble de la communauté juive mondiale et française en particulier que les pessimistes* commencent à vouloir monter en Israël, ce qu’ils n’auraient jamais même envisagé « en temps ordinaire ».
Bely.
* Une thèse célèbre explique que ce sont les pessimistes qui se sont sauvés durant la Shoah. Et qu’ils ont été tous sauvés.  Les optimistes eux sont restés en Pologne et ailleurs. Et ils sont tous morts…

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