40 ans depuis la Guerre de Kippour #2 : L’avancée ennemie

Après une attaque surprise qui suscite la Guerre de Kippour en 1973, l’armée israélienne doit se regrouper et agir rapidement contre l’Égypte et la Syrie. Les missiles antiaériens de l’ennemi submergent les forces aériennes israéliennes, forçant Tsahal à s’appuyer presque entièrement sur ​​les champs de bataille terrestres et maritimes. La proximité des villages et des villes israéliennes à la frontière syrienne représente un défi urgent, poussant l’armée israélienne à affronter rapidement les forces ennemies.

L’avancée égyptienne

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Après avoir été pris par surprise durant les premières heures de la Guerre de Kippour en 1973, Tsahal tente de stopper les avancées militaires égyptiennes depuis le sud. Le deuxième jour de la guerre, les forces égyptiennes traversent le canal de Suez avec des centaines de tanks et environ 100 000 soldats. Les forces terrestres égyptiennes, qui étaient lourdement équipées de missiles anti-tanks Sager, lancent l’attaque contre les tanks israéliens. Pendant ce temps, des missiles antiaériens égyptiens (SA2-3-6-7) posent un défi insurmontable pour les avions israéliens qui tentent d’arrêter l’avancée égyptienne. En raison des limitations d’Israël, les forces égyptiennes prennent le contrôle de plusieurs positions de Tsahal le long du canal.
Deux divisions de réservistes de Tsahal, dirigées par le général de division Avraham Adan et le général de division Ariel Sharon, viennent en aide aux forces assiégées d’Israël. Dans un message urgent aux troupes du sud, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général David Elazar, met l’accent sur ce qui est en jeu dans la bataille. “Je vous demande de vous rappeler que vos divisions sont la seule chose qui se dresse entre les Égyptiens et Tel-Aviv”, déclare t-il.
Le 8 octobre 1973, ayant trois divisions sur le terrain, l’armée israélienne lance une première contre-attaque contre les forces égyptiennes dans la péninsule nord du Sinaï. Manquant de soutien aérien, l’armée israélienne subit des pertes énormes lors de l’attaque. Afin de maintenir sa position, l’armée israélienne décide de renforcer ses défenses plutôt que de continuer son offensive dans la région du Sinaï. Ce changement de stratégie permet à Tsahal de consacrer des ressources supplémentaires à sa bataille contre la Syrie dans le plateau du Golan.
Pendant ce temps, la Marine israélienne se bat contre les forces égyptiennes en mer. La marine connaît de grands succès sur deux fronts, le naufrage des bateaux égyptiens dans la mer Méditerranée et le Golf de Suez. Quelques jours plus tard, la marine détruit un autre bateau de missiles dans le port de Hurghada, dans le Golf.
Les jours suivants, l’armée israélienne maintient une ligne défensive 10 kilomètres à l’intérieur du Sinaï. Afin de toucher les tanks israéliens, les forces égyptiennes doivent avancer au-delà des missiles antiaériens placés le long du canal et qui les protégeaient jusqu’alors. L’armée israélienne tire parti de cette situation et décide de se regrouper afin de préparer la prochaine phase de la guerre avec l’Égypte : la contre-attaque.
Dans la nuit du 10 octobre, l’infanterie égyptienne teste la ligne défensive d’Israël. Les forces d’infanterie, couvertes par l’artillerie et les missiles antichars Sager, ont attaqué les tanks israéliens mais ont trouvé Tsahal prêt à se défendre. Après une énergique réaction israélienne, l’infanterie égyptienne souffre d’importantes pertes. Ayant retrouvé ses marques, l’armée israélienne lance les opérations Magavit et Pontiak qui du fait de leur succès, permettent une plus large contre-attaque.
Le 12 octobre, les deuxième et troisième troupes égyptienne se préparent à une attaque israélienne intensifiée. Dans le cadre de ces préparatifs, de nombreuses forces se déplacent à l’est du canal de Suez.
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Une bataille complexe avec la Syrie

Malgré les efforts de Tsahal, des chars syriens pénètrent dans le territoire israélien le 7 octobre, tôt dans la matinée. Plusieurs chars syriens traversent de par Rafid – situé dans la partie sud du front syrien – et tentent d’atteindre la base militaire du Commandement du Nord. D’autres tanks poursuivent leur avancée vers le sud-ouest, menaçant ainsi les villages israéliens près de la frontière. À peine quelques heures après le début de l’avancée syrienne, 600 de ses chars entrent sur le territoire d’Israël. Les Syriens continuent vers l’ouest et prennent le contrôle d’une position clé de Tsahal dans la région montagneuse du Hermon dans le Golan
Tsahal dispersent ses troupes de réservistes de la 210ème et de la 146ème division afin de stopper l’avancée syrienne. Ces troupes arrêtent les forces syriennes et sécurisent la base du Commandement du Nord. Pendant ce temps, des chars israéliens parviennent à neutraliser une seconde attaque syrienne – mais de nombreux soldats en ont perdu la vie.
Le 8 octobre, après avoir maintenu les forces syriennes, Tsahal lance une première contre-attaque contre la Syrie. Les forces israéliennes repoussent les troupes syriennes loin de la partie sud du plateau du Golan, mais ils ne parviennent pas à libérer Hermon. Sur le front nord, la 7ème brigade de Tsahal parvient à arrêter l’attaque des chars syriens lors d’une grande bataille, plus tard appelée la Vallée des Larmes. La bataille marque un tournant majeur dans la guerre – donnant l’avantage stratégique à l’armée israélienne.
Dans la matinée du 9 octobre, les avions de guerre israéliens Phantom volent sans se faire détecter en territoire libanais avant de continuer vers Damas. Après avoir atteint leur destination, les avions bombardent avec succès  le siège militaire de la Syrie. Le lendemain, ils bombardent plusieurs aéroports syriens ce qui oblige l’Union soviétique, le principal allié de la Syrie, à retirer ses avions de la région.
Après des discussions entre l’armée israélienne et l’échelon politique d’Israël, les forces israéliennes franchissent la frontière syrienne et poursuivent leur contre-offensive. Après une attaque de Tsahal dans la partie nord du Golan, la 210ème division détruit des missiles anti-aériens syriens et prend le contrôle du territoire à l’intérieur de la Syrie. En réponse aux attaques israéliennes, les forces d’Irak viennent en aide à la Syrie et et tentent de ralentir l’avancée de l’armée israélienne. L’opération Ketonet, une opération militaire menée par la Brigade Parachutistes de Tsahal, empêche l’Irak d’envoyer des forces supplémentaires au coeur du conflit. Pendant l’opération, les parachutistes israéliens sont parvenus à pénétrer à environ 250 kilomètres à l’intérieur du territoire syrien, détruisant un pont que l’Irak envisageait d’utiliser pour déplacer ses forces.
Ayant pris un avantage décisif sur le front nord, l’armée investit énormément dans la sécuriasation du Sinaï. Les jours suivants, les soldats de Tsahal sacrifient leur vie et restent fermes face à l’ennemi, le repoussant malgré les impensables défis à surmonter. Avec peu de repos et beaucoup de batailles à venir, les soldats doivent maintenant poursuivre leur mission difficile pour protéger le peuple d’Israël.
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http://tsahal.fr/2013/10/13/kippour-1973-avancee-ennemie/#more-27677
Forces de Défence d’Israël
 

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