L’aéroport de Charleroi opte pour le modèle israélien

L’aéroport de Charleroi s’est doté d’un système de protection antiterroriste inspiré des meilleures technologies israéliennes.aeroport_charleroi_barrieres

Après l’attentat à l’aéroport de Zaventem, un premier dispositif avait consisté à supprimer l’accès au parking express de Brussels South Charleroi Airport (BSCA), trop proche du hall central de l’aéroport carolo. Un chapiteau avait été installé et muni de contrôles de sécurisation. D’ici fin 2017, un bâtiment de contrôle en dur doit remplacer la tente.

Résistance “à toute épreuve”

Mais la mobilité du site carolo a été revue avec l’installation de barrières modulaires à la résistance réputée “à toute épreuve”, confie l’administrateur délégué Jean-Jacques Cloquet au quotidien Le Soir. Selon lui, elles peuvent en effet stopper un camion-bélier de 7,5 tonnes lancé à une vitesse de 80km/h et constituent donc un obstacle bien plus rassurant que les blocs de béton disséminés dans le paysage urbain autour des zones piétonnières.

Menace terroriste

Pour sécuriser l’enceinte et les voyageurs, le BSCA a fait appel aux conseils d’une société israélienne responsable, notamment, de la sécurité de l’aéroport Ben Gourion à Tel Aviv. Depuis les attentats de Paris, de Bruxelles et les camions-béliers de Nice, Berlin et Stockholm, la menace terroriste est désormais bien ancrée dans l’inconscient collectif et pend comme une épée de Damoclès sur les sites stratégiques et les lieux de rassemblement. À Charleroi, le nouveau plan de sécurité en est aux dernières finitions.

Barrières infranchissables

Intégrées à la voirie et discrètes, ces barrières se relèvent instantanément à plus d’un mètre du sol en cas de danger ou “de passage en force d’un point de contrôle”, précise Le Soir. Elles protègeront les zones les plus sensibles de l’aéroport. De plus, un tri est effectué, à 800 mètres des installations de l’aéroport, entre voyageurs et fournisseurs d’une part, tandis que les autobus, cars, taxis et navettes agréés peuvent accéder aux zones d’embarquement et de déchargement à 100 mètres du terminal.
Enfin, un check point avec des policiers ou militaires a été installé sur le parcours, pour permettre la détection de véhicules suspects.

Illustration de cette technologie et de ses capacités à découvrir ci-dessous

Source 7sur7

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