Tel Aviv Sur Seine : "Pas d'amalgame" répond Julliard

Festival d’hypocrisie : Le premier adjoint de la mairie de Paris Bruno Julliard a répondu dimanche à la polémique née d’une journée mettant Tel Aviv  l’honneur à Paris Plages, appelant notamment à ne pas faire “l’amalgame entre la politique brutale du gouvernement israélien et Tel Aviv, ville progressiste”.tel_aviv_sur_seine_pas_d_amalgameIl n’y a aucune opposition  entre la politique du  gouvernement Netanyahu et les idées du maire de Tel Aviv . Celui ci  a  la mission de gérer la ville au mieux de ses intérêts et non de définir dans quelles conditions, il faudrait céder du territoire au Hamas, au Hezbollah, à Daesh ou à telle autre entité terroriste.
Madame Hidalgo n’est pas non plus responsable des errements économiques et fiscaux du gouvernement Ayrault ni du taux de chômage . Elle gère courageusement et efficacement sa ville, notre ville!
Peut- être s’est- elle avancée trop vite lors de son voyage en Israël? Pouvait- elle imaginer que,  pour cette journée d’amitié à Paris, elle n’  avait pas le pouvoir de décider sans en référer aux gauchistes, aux racistes et autres anti sionistes ? Et avait- elle consulté  les forces de l’ordre pour qu’elles programment une lourde tâche de plus ?
La conseillère de Paris Danielle Simonnet (Parti de Gauche) a dénoncé samedi “l’indécence” d’organiser une journée “Tel Aviv sur Seine” le 13 août dans le cadre de l’opération Paris Plages et demandé au maire de Paris de revoir la programmation, alors que le sujet est déjà très présent sur Twitter,avec de nombreux messages à caractère antisémite.
“Nous refusons les amalgames entre la politique de colonisation brutale du gouvernement israélien et la ville de Tel Aviv qui est une ville progressiste,symbole de paix et de tolérance”, a déclaré Bruno Julliard.
“Ceux qui refusent ce partenariat sont les mêmes qui appellent au boycott global d’Israël. Nous, nous ne voulons pas punir une population et des villes qui oeuvrent pour la paix”, a-t-il expliqué en faisant “la distinction entre un Etat, sa politique, son gouvernement et de l’autre côté des villes progressistes et leurs maires en opposition avec cette politique”.
“La population n’a pas à être punie pour la politique colonisatrice de “, a-t-il insisté. Pour la mairie de Paris, “le plus efficace est de soutenir et mettre en avant ceux qui oeuvrent pour la paix”.
Monsieur Bruno Julliard  sait parfaitement qu’il n’y a pas de politique colonisatrice sur le territoire d’un autre Etat. Il y a des territoires disputés depuis 1967 qui n’ont jamais appartenu à ceux qui les réclament. Il y a des discussions et des négociations qui se prolongent depuis près de cinquante ans et qui ne se termineront que lorsque les palestiniens auront reconnu l’Etat d’ Israël, abandonné  leur idée du retour des héritiers des réfugiés et donné  des garanties réelles pour la sécurité de l’ Etat d’ Israël.
Rappelant que “ce partenariat s’est construit en mai, lors des voyages de Anne Hidalgo dans des villes israéliennes et palestiniennes”, Bruno Julliard a souligné que la capitale française souhaite “renforcer les échanges entre Paris et des villes tant d’Israël que de Palestine”.
Il a notamment précisé qu’il existe dans ce cadre également “un partenariat très important et efficace avec Bethléem dans le domaine de la gestion des eaux”.
On peut suggérer une excellente idée : annuler Tel Aviv sur Seine qui ne va procurer que des ennuis, se résigner à ce que la Mairie de Paris soit dirigée par l’extrême gauche et ainsi faire plaisir à tous “les jeunes”  de la région parisienne.
Et pour l’an prochain, organiser une journée Gaza sur Seine que les jeunes juifs promettent de ne pas perturber et d’ignorer complètement.
André Mamou avec AFP

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