
Des disparus aux vivants, de De Gaulle à Churchill, Chirac, Sarkozy, Netanyahu, Poutine ou Trump, que nous les aimions ou pas, qu’on soit de gauche ou de droite, d’un bord à l’autre d’un genre humain constamment en quête de dieux à adorer, ont en commun l’intelligence et la solidité, peut-être la prédation, c’est certain l’instinct de survie, mais aussi du courage.
Un authentique courage et des forces dans lesquelles l’absence d’inhibitions et le manque de scrupules ne sont pas exclus, mais qui, s’ils s’apparentent à celles des loups et des chefs de meute sont une nécessité dans le cercle des hommes bêlants prompts à se mettre dans leurs pas, dans l’espoir d’y récupérer un peu de cette aura singulière qui émeut les foules et les magnifient au point qu’elles s’allient à eux, plus pour ce qu’ils sont, que pour leurs programmes.
Des fédérateurs en somme, qui peuvent nous exaspérer, que nous pouvons haïr ou craindre, mais estimer aussi. Et même aimer…
Et pour paraphraser Jean de la Fontaine, ce ne sont pas les chiens de traîneaux qui leur collent aux pattes et au derrière qui diront le contraire, incapables qu’ils sont de tirer dans le bon sens et jusqu’à l’objectif, s’ils n’y étaient pas entraînés par leurs chefs, justement.
Les problèmes surgissent lorsque quelques chiens et bâtards sans nom et sans collier, des roquets des rues et des campagnes, dépenaillés et boiteux, l’œil torve et le poil hirsute, tels des chacals affamés tournent autour du traîneau, subtilisant par-ci et par-là des miettes abandonnées, s’aventurant jusqu’à marcher au pas de l’attelage pour donner l’illusion qu’ils sont de ce banquet de la vie.
Des chiens de misère donc, qui tournicotent et aboient, se « dératent » pour rattraper la tête d’un traîneau dont ils dépassent rarement la queue, mais que de temps en temps, ils s’approprient, par ruse et duplicité, déshonneur.
Des esprits crédules se laissent prendre à ces « faux en tout » qui créent alors de petits clans de borgnes et de boiteux dans des cours de miracles sans merveilles, et qui depuis 40 ans polluent et délitent les Institutions, la laïcité et même la République, détruisant le tissu social d’une France qu’on disait des lumières.
Les géants occupés à regarder au-delà des horizons, oublient ces nains qui à terre et mufles au sol, s’unissent entre compromissions et intelligence avec l’ennemi, du terrorisme à la finance, partout où duplicité et lâcheté servent d’assise, pour tenter de les faire chuter.
Mais, égaler ou détruire un lion ou un ours, quand on est un roquet au ras des trottoirs, fussent-ils de l’Élysée ou de Matignon, n’est pas chose facile.
Alors tandis que les géants participent au destin du monde, les nains à leurs pieds, s’étripent pour un plat de lentilles ou de caviar.
Ce que fait Macron qui depuis 8 ans joue à petits meurtres entre amis, convaincu d’être de l’Olympe et maître d’un chaos où comme le joueur de flûte avec les enfants, il a égaré et perdu presque l’ensemble des politiciens français.
Peu lui ont échappé, et d’Attal à Mélenchon, de Glucksmann à tous les autres, tous sans exception, par mimétisme et exemple, révèlent dans la crise politique qui ébranle la France aujourd’hui, combien il les a façonnés à son image.
Des clones avides de gloire, de pouvoir et d’argent, de fastes, de vins capiteux et de tous les privilèges d’une République en déliquescence, sous séquestre depuis 8 ans, et qui donnent à voir à des Français désenchantés, le triste spectacle d’une fin de règne irréversible.
© Louise Gaggini

Emmanuel Macron, le russophobe antisémite, me fait souvent penser à Charlemagne.
L’Empereur Charlemagne ?
Non, la division du même nom.