Le réalisateur Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile de Brentwood, à Los Angeles, dimanche 14 décembre, égorgés ou poignardés.
Les soupçons se sont rapidement portés sur leur fils Nick, schizophrène et toxicomane. Il a été arrêté et incarcéré.
En guise d’eulogie, le président Trump a affirmé sur son réseau social « Truth » que Bob Reinert était mort parce qu’il ne l’aimait pas, « il était connu pour rendre les gens FOUS par son obsession enragée contre moi ».
Un sommet de mégalomanie et de paranoïa.
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J’ai revu hier le film de Bob Reinert, « Misery », tiré du roman de Stephen King.
Je connais l’histoire par cœur, mais à chaque fois je reste terrorisé quand l’écrivain Paul Sheldon ouvre un œil la nuit pour distinguer au dessus de lui le visage menaçant de l’infirmière Wilkes ( prodigieuse Katie Bates ).
Le visage de la paranoïa meurtrière.
Je me souviens d’une infirmière très séduisante, quand je prenais des gardes en Réanimation Neurologique, qui m’avait dit qu’elle aimait beaucoup les nouvelles que j’écrivais. Elle m’avait invité à boire un verre chez elle. J’avais décliné au dernier moment.
Je peux être parano moi aussi.
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Petite parenthèse qui n’a rien à voir.
Entendu hier sur RTL le journaliste Alain Duhamel interrogé par Thomas Sotto sur la tuerie de Bondi Beach.
L’ex-cireur de pompes de tous les politiciens français, a consacré sa chronique à incriminer Netanyahou qu’il a qualifié de « cynique et manipulateur » coupable ( toujours) d’instrumentaliser cet « événement ».
LFI n’aurait pas fait mieux.
Écœurement.
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De Bob Reinert, je vais revoir « Quand Harry rencontre Sally ».
La scène mémorable de l’orgasme simulé.
A l’époque ca m’avait complètement déstabilisé.
Ne jamais croire que l’on est un amant exceptionnel.
La mégalomanie ça n’est pas bon en amour.
© Daniel Sarfati

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