Epanorthose et Mélenchon. Par Antonin Roussel

Je suis Mélenchonophobe et je ne me soignerai jamais.

Intellectuellement et humainement, ce «révolutionnaire» m’inspire du mépris et du dégoût.

Il est une figure dont le gluant crapaud rougeâtre Mélenchon use et abuse par ruse : l’épanorthose.

D’un discours à l’autre il déplace et décale son propos par ajouts ou corrections, en sorte que l’infamie de départ l’approximation odieuse, le mauvais procès, la provocation hideuse, soient par transformation, lénification, ajouts sémantiques divers, protestations d’avoir été incompris, rendues presque anodines et sans venin.

Il noie le poisson du premier poison (sic) en sorte que les faibles d’esprits que sont ses soutiens peuvent dire in fine : voyez, c’est cela qu’il a voulu dire vous l’aviez mal compris ou mal entendu.

Sa « technique » de pervers consiste à jouir de l’effet que produit une sentence ignoble, lourde de tous les sous-entendus qu’un homme grossièrement antisémite ( par exemple) pourrait délivrer, puis d’edulcorer par protestations successives.

Ses épanorthoses, déployées en des discours discontinus tenus ici ou là, tendent à modifier le discours global qu’on pourrait lui prêter ( pour qui chercherait une unité rationnelle de pensée).

Ces épanorthoses, ne sont pas de renforcement du déjà dit mais le plus souvent d’atténuation, de rétractation lente, de dilution. Ce serait faire insulte aux Jésuites, que de prêter à cet homme à l’intelligence médiocre ( un rusé, tout au plus) des façons jésuitiques…C’est juste un faussaire révisionniste qui méprise son auditoire.

Les ficelles de ce jeu sont des cordes grossières qui permettent de n’avoir ni principes de logique et de cohérence, de s’asseoir sur la norme du vrai et de faire fi de l’éthique de la communication et de l’éthique tout court. Mauvaise foi, prestidigitation pour gogos : Mélenchon est un parangon de manipulateur faussaire pour  » followers » électrisés.

Ce n’est pas la rhétorique qu’il maîtrise mais les « petites techniques » oratoires minables des Trotskystes pour faire des coups d’états dans les réunions politiques. Couper la parole, rugir, feindre l’indignation, faire peur.

Il ne croit à rien de stable, ne se sent aucune responsabilité si ce n’est celle de gagner le pouvoir, par exaspération des haines communautaires et d’engranger des votes

La fin justifie les moyens.

Et que dire du fait qu il y a quelques années il revendiquait le droit d’être islamophobe et de critiquer les religions, qu’il moquait le voile comme instrument de soumission ?

Mentons, trompons, changeons de cap, tout est permis à qui veut la  » révolution ».

Nausée de ce mixte infâme de Doriot, Goebels, de ce commerçant de verbe frelaté, de cet imposteur de tréteaux.

© Antonin Roussel

L’épanorthose, du grec ἐπανόρθωσις / epanorthosis, de orthos, est une figure de style qui consiste à revenir sur ce que l’on vient d’affirmer, soit pour le nuancer, l’affaiblir et même le rétracter, soit au contraire pour le réexposer avec plus d’énergie. Elle appartient à la classe des autocorrections, proche de la palinodie. On emploie parfois de manière synonymique le mot de rétroaction. 

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