En rapport avec un article de Pierre-André Taguieff, et concernant l’Islam – Par Nicolas Carras

La fontaine des Quatre-Parties-du-Monde, ou fontaine de l’Observatoire, ou encore fontaine Carpeaux
Réalisée par Jean-Baptiste Carpeaux, sculpteur officiel de Napoléon III 1867-1874

J’ai lu le dernier article de Pierre-André Taguieff pour qui j’ai la plus grande considération, paru dans Tribune Juive, Réalité de la réislamisation identitaire et mythe de l’islamophobie universelle, dans lequel il est question d’une étude réalisée par l’IFOP, sous la direction de François Kraus, et qui nous dit en gros que les musulmans en France se comportent comme des musulmans. Pour les détails lire l’article : https://www.tribunejuive.info/2025/12/08/realite-de-la-reislamisation- identitaire-et-mythe-de-lislamophobie-universelle-par-pierre-andre-taguieff/

Il se trouve qu’il n’y a rien d’anormal à ce que des musulmans se comportent comme des musulmans, c’est ce que font les musulmans depuis 1400 ans.

Le contraire serait anormal.

Le fait est que des gens en France ont cru qu’il en serait autrement, et que, comme par magie, le musulman allait adhérer à l’un des concept les plus aberrant de tous les concepts développés par des êtres humains en Occident : l’universalisme.

Déjà il est très étrange selon moi qu’autant d’Occidentaux aient pu accepter ce nihilisme.

Mais il me semble encore plus étrange de voir une partie de ces gens penser qu’un bon musulman puisse se réveiller un matin, et se dire : « Tiens, je vais abandonner l’Islam pour adhérer à un nihilisme. »

Pour un musulman l’universalisme n’est pas musulman.

Il ne peut accepter l’universalisme occidental comme doctrine, car l’Islam et l’universalisme reposent sur des fondations qui ne sont pas compatibles.

L’islam repose sur une vérité révélée, non négociable. et que dans l’universalisme occidental, la vérité morale est produite par l’homme, par la raison, par le débat, par le contrat politique.

Dans l’islam pratiquant, la vérité morale vient de Dieu, est déjà donnée, n’évolue pas, ne dépend pas du consensus humain.

L’universalisme exige d’abandonner la vérité absolue, l’islam pratiquant ne peut pas, et l’universalisme veut une morale identique pour tous.

Il repose sur les droits universels, l’individu abstrait, des règles valables partout et pour tous.

L’universalisme occidental est un projet constructiviste, au sens où il construit une réalité morale et politique à partir d’un principe rationnel, abstrait, universel, indépendant des particularismes historiques, culturels ou religieux.

L’islam repose sur une distinction interne : croyant / non-croyant, licite / illicite, pur / impur, communauté / extérieur.

Ce n’est pas du racisme, c’est une architecture religieuse, rendant impossible l’idée d’individu neutre, interchangeable et abstrait, fondement de l’universalisme.

L’universalisme occidental est séculier ; l’islam pratiquant ne l’est pas.

La modernité occidentale repose sur la séparation radicale du religieux et du politique. L’islam, même vécu pacifiquement et spirituellement, ne sépare pas ontologiquement la loi morale, la loi divine, la loi sociale.

Aussi, quel est l’objectif de l’Islam ? De ramener l’humanité dans la maison de l’universalisme, ou de la ramener dans la maison de l’Islam ?

De la ramener dans la maison de l’islam.

Le monde étant pour l’Islam est originellement musulman, et Adam considéré comme un prophète de l’Islam, pour une raison simple, la révélation coranique relit toute l’histoire humaine à travers une logique de continuité monothéiste.

Dès que Dieu parle à un être humain et lui confie une mission morale, cet être

humain devient un nabî (prophète).

Adam, est « soumis à Dieu » au sens théologique du terme, muslim en arabe, c’est- à-dire celui qui accepte la guidance divine.

Adam est donc musulman, dans ce sens fondamental : être musulman signifie simplement être soumis à Dieu, accepter Sa volonté et Sa guidance. Ce n’est pas une appartenance à une religion historique ou institutionnelle apparue plus tard, mais une condition première et universelle de tout être humain qui reconnaît Dieu.

L’islam se pense comme la religion originelle, n’étant pas née au VIIᵉ siècle, et comme la forme la plus pure du monothéisme primordial.

Tous les humains issus d’Adam seraient, dans leur nature, orientés vers l’unicité divine (fitra).

Donc le premier humain, créé et enseigné directement par Dieu, représente le premier maillon.

Toute croyance, pratique ou pensée qui s’éloigne de cette vérité première — est considérée comme une erreur ou une perversion qu’il faut corriger.

L’objectif final est donc de ramener l’humanité dans la maison de l’islam, c’est-à- dire dans cet état de soumission authentique à Dieu, universel et originel. Cela ne signifie pas forcément une conversion forcée, mais une restauration de la vérité première, la fitra — cette nature initiale où chaque être humain reconnaît Dieu et vit selon Sa volonté.

Comme pour Abraham, Moïse ou Jésus, l’islam relit les figures anciennes à travers son propre cadre théologique : ils ne sont pas « juifs » ou « chrétiens » au sens postérieur, mais croyants originels.

Et l’universalisme occidental ne changera strictement, mais strictement rien à cela.

© Nicolas Carras

Nicolas Carras est Créateur (vidéo – son – photo), artiste, poète

https://nicolascarras.wordpress.com

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6 Comments

  1. « Ce n’est pas du racisme »…Bien si justement. C’est l’essence même du racisme. Le monde arabo-musulman (qui déteste les non-musulmans et a toujours hiérarchisé l’humanité) est de très loin le plus raciste au monde et ce depuis l’hégire. Tous les musulmans ne sont bien sûr pas dans ce cas là sur le plan individuel, mais c’est parce que certains n’adhèrent pas à l’islam tel que vous le décrivez et qui est l’islam majoritaire.

    L’antiracisme, s’il existait réellement, serait par définition universaliste et incompatible avec l’islam, a fortiori l’islamisme . Mais le racisme nommé « antiracisme » consiste à hiérarchiser les races, à prendre la défense des criminels au détriment des victimes et à promouvoir l’islamisme ainsi que plus largement tous ceux qui haïssent les Occidentaux.
    L' »antiracisme » représente la négation absolue de l’universalisme, le meilleur allié de l’islamisme…et est devenu l’idéologie dominante du monde occidental. C’est le fléau.

    Ayant rompu avec l’universalisme et adopté l’idéologie suprémaciste de ses ennemis, l’occident est devenu une proie facile pour les Islamistes et leurs alliés. Si au contraire l’occident était resté universaliste, ni le racisme déguisé en antiracisme, ni le wokisme ni l’islamisme ne pourraient tout simplement y exister ou y être admis et ce genre de débat n’aurait même pas lieu d’être.

    • Bonjour Terzian Julie

      Le racisme est une idéologie moderne, née au XIXᵉ siècle, fondé sur l’idée de races biologiques hiérarchisées.

      L’islam, né au VIIᵉ siècle, ne repose absolument pas sur cette logique.

      Quand il distingue le pur de l’impur, le croyant du non-croyant, ce n’est jamais en fonction d’une race, mais en fonction d’un rapport à Dieu, d’une vérité révélée, d’une loyauté religieuse.

      Est « impur » celui qui rejette la Révélation — pas celui qui appartient à une « race inférieure ».

      Confondre cela avec du racisme est un anachronisme complet, une projection de catégories modernes sur une structure théologique bien antérieure.

      De même, se sentir culturellement supérieur n’est pas du racisme.

      C’est un phénomène universel, présent dans toutes les civilisations, culture, et qui ne correspond pas du tout à l’idéologie raciale moderne.

      L’universalisme occidental est une abstraction morale non religieuse ; l’islam repose sur une vérité divine absolue et non négociable.

      Les deux systèmes sont incompatibles dans leurs fondations mêmes.

      C’est pourquoi l’idée qu’un musulman pieux abandonnerait sa vérité révélée pour adhérer à un universalisme nihiliste est absurde.

      L’idée selon laquelle « l’Occident est devenu vulnérable parce qu’il a rompu avec l’universalisme » est factuellement fausse.

      Il n’y a aucune rupture.

      Il y a radicalisation de l’universalisme sous forme d’idéologie immigrationniste et morale abstraite.

      L’Occident n’a pas abandonné l’universalisme : il l’a absolutisé. Il a poussé à l’extrême l’idée que l’individu est détachable de toute appartenance, que les cultures sont interchangeables, que le monde entier est soluble dans les valeurs occidentales.

      C’est cette croyance délirante — et non l’abandon de l’universalisme — qui a produit l’aveuglement politique massif sur l’immigration, l’islam, les identités historiques, les conflits culturels.

      Ce n’est pas parce que l’Occident a renoncé à l’universalisme qu’il est vulnérable, c’est parce qu’il a supposé que tous les autres y adhéreraient.

      Le cœur du problème est que l’Occident a projeté sur le monde entier son propre modèle moral, et a cru que l’universalisme était la fin naturelle de toute civilisation.

      Il n’a pas rompu avec son universalisme, il l’a appliqué à des populations, des cultures et des religions qui ne fonctionnent pas sur cette logique — notamment l’islam, qui repose sur une vérité révélée, non négociable, incompatible avec l’individu abstrait universaliste.

      Dire que “si l’Occident était resté universaliste, l’islamisme n’aurait pas pénétré”, c’est méconnaître l’histoire.

      L’universalisme n’a jamais protégé l’Occident contre l’expansion d’idéologies totalisantes.

      Il ne l’a pas protégé, contre le bolchevisme, contre le marxisme occidental, le socialisme radical, le nazisme, contre les dérives totalitaires du XXᵉ siècle, contre les idéologies sectaires.

      Pourquoi ?

      Parce que l’universalisme n’est pas une forteresse, c’est un dissolvant.

      Il dissout ses propres frontières plus vite qu’il ne s’oppose aux doctrines qui ont une vérité forte.

      L’islamisme ne s’est pas implanté parce que l’Occident aurait “abandonné” l’universalisme, mais parce qu’il y est resté fidèle en supposant que l’autre allait s’y conformer.

      L’Occident a pensé : « Au contact de nos valeurs, le musulman deviendra un individu abstrait, citoyen, universaliste, sécularisé. »

      C’est cela qui n’est pas arrivé.

      Et qui ne pouvait pas arriver.

      Votre argument renverse la causalité : ce n’est pas le manque d’universalisme qui a ouvert la porte à l’islamisme, c’est l’excès d’universalisme.

      Croyance naïve, déni identitaire, incapacité à penser la différence, réduction des religions et cultures à des questions sociologiques, refus de voir les incompatibilités doctrinales : tout cela découle directement du logiciel universaliste.

      Enfin, votre idée est contredite par l’expérience historique réelle : l’universalisme est totalement incapable de gérer le conflit culturel. Il ne sait pas dire non. Il ne sait pas exclure. Il ne sait pas définir ce qui lui est extérieur.

      Il part du principe que tout être humain fait déjà partie du même « nous » — et c’est exactement ce qui le rend incapable de se défendre.

      A++

      • Vous reecrivez les faits historiques et reinterpretez le sens des mots. L’idée selon laquelle le racisme serait une idée moderne, née en Occident, fait partie de la rhétorique des suprémacistes racisés. Vous parlez comme eux, c’est très instructif.
        Le racisme a toujours existé, partout dans le monde et dans le monde arabo-musulman plus que n’importe où ailleurs. Même les noirs musulmans sont souvent considérés comme des êtres inférieurs par les Arabes musulmans. Ils voient les Juifs, les Chrétiens, et les autres minorités comme des sous-humanités dignes d’être reduites en esclavage ou d’être exterminées.
        Bref, vous êtes un wokiste qui s’ignore.

        Ensuite je n’ai pas parlé de « multicultiralisme », mot servi à toutes les sauces, mais du fléau mortel qu’est le racisme déguisé en antiracisme et qui sera le tombeau de la civilisation occidentale. Il existe des sociétés multiculturelles qui ne sont absolument pas dans ce cas de figure et où existe un multiculturalisme universaliste. Par exemple la Russie que vous détestez, et Israël. Mais en Occident le mot « multiculturalisme » signifie uniquement renoncement aux principes universalistes et relativisme, propagation de l’islamisme, replis communautaires et guettoisation, racisme anti-blancs, antisémitisme et explosion des violences faites aux femmes. Le reste n’est que mensonge et relève du sophisme.

        • Terzian Julie bonjour

          « Le racisme a toujours existé »

          Vous êtes en pleine confusion conceptuelle.

          Le terme racisme désigne une idéologie fondée sur la notion de race biologique, supérieure ou inférieure.
          Cette notion apparaît au XIXᵉ siècle, avec le racialisme, Gobineau, le darwinisme social, les classifications pseudo-scientifiques.

          Avant cela, il existe des hiérarchies, des mépris, des systèmes d’exclusion, mais ils reposent sur la religion, la caste, l’histoire, la conquête, jamais sur l’idée moderne de « race biologique ».

          Dire que l’islam du VIIᵉ siècle est « raciste » au sens moderne est un anachronisme grossier.

          De plus l’islam permet à quiconque de devenir musulman. Un juif peut devenir musulman, il sera totalement accepté dans l’Islam.

          toute personne qui embrasse sincèrement la foi musulmane est pleinement acceptée, peu importe son origine ethnique ou son passé religieux. La conversion efface les différences passées.

          Le croyant nouveau est considéré comme pleinement membre de la communauté musulmane.

          Ce n’est pas « parler comme les suprémacistes », c’est simplement respecter les catégories historiques.

          Sinon, on dit aussi qu’Athènes était fasciste ou que Charlemagne était totalitaire et que Palton était un communiste

          Absurde.

          L’islam peut être exclusif, hiérarchique, impérial, mais pas raciste au sens moderne.

          Le critère est religieux, théologique, non racial : croyant / non-croyant, licite / illicite.
          C’est cela que j’ai décrit, rien d’autre.

          « Vous êtes un wokiste »

          L’insulte qui remplace l’argument.

          Qualifier de « wokiste » quelqu’un qui critique précisément l’universalisme occidental et le relativisme moral, c’est grotesque.

          C’est l’équivalent intellectuel de balancer « facho » pour ne pas répondre.

          Le cœur de votre erreur est que vous ne comprenez pas ce que c’est que l’universalisme.

          « Si l’Occident était resté universaliste, il n’y aurait ni islamisme, ni wokisme, ni racisme déguisé en antiracisme. »

          C’est faux, parce que l’universalisme n’a jamais empêché l’émergence du marxisme, marxisme culture (Ecole de Francfort), postmodernisme philosipque.

          Au contraire, le marxisme s’est greffé précisément sur l’idée d’un „homme universel“, libéré de ses appartenances.

          L’universalisme n’a jamais empêché l’islam politique. Il lui a même ouvert la porte, car il présuppose que tous les humains partagent la même structure morale — ce qui est anthropologiquement faux.

          L’universalisme produit le désarmement moral puisqu’il considère que tout homme est déjà un « nous », il est incapable de se protéger d’un système normatif qui ne partage pas ses présupposés.

          L’universalisme conduit mécaniquement au multiculturalisme, car il croit que les différences sont superficielles et que l’unité humaine profonde finira par émerger.

          C’est exactement ce qui s’est passé.

          Sur les sociétés « multiculturelles universalistes » (Russie, Israël)

          Votre exemple estest absurde.

          La Russie n’a pas de multiculturalisme au sens occidental du terme, mais une multi-ethnicité intégrée dans un État impérial où domine une identité russe forte, souvent hiérarchique, bien différente du modèle pluraliste et relativiste du multiculturalisme occidental.

          Israël n’est pas universaliste c’est une démocratie libérale particulariste, fondée sur une identité nationale, historique et religieuse spécifique. Le « multiculturalisme », qui est un multi communautarisme y est ethno-national, non universel.

          Deux contre-exemples totaux.

          Vous confodez multiculturalisme et politiques identitaires.

          Je n’ai pas parlé d’« antiracisme institutionnel ».

          Vous déplacez le sujet pour éviter ce que j’ai démontré.

          LE multiculturalsme découle logiquement de l’universalisme, parce que l’universalisme suppose une nature humaine identique sous des identités culturelles différentes.

          C’est le point central, et vous ny répondez pas.

          Vous êtes dans un sophisme circulaire

          Vous affirme que l’universalisme aurait empêché le chaos actuel.

          Je vous démontre que l’universalisme a produit ce chaos.

          Vous repondez que l’Occident n’est plus universaliste. Mais ce qui a détruit l’universalité occidentale… c’est précisément l’application de l’universalisme (ouverture sans distinction, abstraction morale, négation des différences culturelles, pari sur un homme désincarné.)

          Vous inversez cause et effet et vous ptes sur des anathèmes

          A++

        • Suite. Vous écrivez « Par exemple la Russie que vous détestez, »

          Condamner les crimes de Poutine, critiquer le gouvernement Poutine et tous ceux qui le soutiennent aveuglément, parler des crimes du soviétisme, ça n’est pas détester LA Russie, ni LES Russes.

          dans ce cas je déteste l’Amérique en critiquant Obama… Ou Biden, ou les gauchistes démocrates, etc…

    • Aussi

      Le multiculturalisme n’est pas une rupture avec l’universalisme, c’est son enfant direct.

      L’universalisme part de l’idée que, sous les différences culturelles, existe un homme abstrait, identique partout. Donc, si vousq faites coexister des cultures différentes, elles finiront forcément par se rejoindre, parce que l’unité humaine — supposée universelle — émergera d’elle-même.

      Le multiculturalisme est la traduction politique de cette croyance : « Nous pouvons juxtaposer des identités différentes, car au fond elles renvoient toutes au même homme universel, au même noyau moral partagé. »

      C’est la même idée.

      L’universalisme dit : « L’humanité est une. »

      Le multiculturalisme dit : « Donc les cultures peuvent cohabiter harmonieusement, puisqu’elles participent de cette unité. »

      C’est la même métaphysique, rendue opérationnelle.

      Le problème est que cette unité n’existe pas dans le réel, elle n’est jamais apparue, elle ne se révélera pas.

      C’est un pure délire, une abstraction philosophique déconnecté d’une réalité anthropologie.

      Les identités fortes n’ont jamais eu spontanément envie de se dissoudre dans un individu abstrait.

      L’être humain de plus, est communautaire par nature. IL y a donc dans l’anti-communautarisme une négation d’ordre anthropologiue.

      L’universalisme a misé sur une nature commune qui n’est pas observable.

      Et le multiculturalisme a supposé que la simple cohabitation ferait apparaître cette nature.

      C’est un pari métaphysique présenté comme une évidence morale.

      Pari qui a échoué.

      A++

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