Dans un Moyen-Orient où les passions s’enflamment plus vite qu’elles ne s’apaisent, la rencontre entre le président israélien Isaac Herzog et une délégation de dirigeants musulmans venus d’Afrique ressemble à un éclair de lucidité dans un ciel saturé de tensions. À l’heure où bien des acteurs internationaux préfèrent entretenir le conflit plutôt que construire l’avenir, cette visite porte un message clair : la paix ne naîtra pas des slogans, mais du courage politique.
La délégation africaine n’est pas venue pour la photo. Elle est venue pour un projet.
Un projet simple, révolutionnaire, presque subversif : tisser entre Israël et les communautés musulmanes d’Afrique un axe de coopération fondé sur la coexistence, le respect et l’intérêt mutuel.
Dans un monde fracturé, cette démarche a la force d’un manifeste.
Israël et l’Afrique : une alliance d’avenir
Herzog, fidèle à sa vision d’un Israël acteur global, a accueilli ces dirigeants avec un message limpide :
— La paix ne s’impose pas, elle s’invite. Et lorsqu’elle est invitée, elle transforme ceux qui osent l’accueillir.
Pour les leaders musulmans africains, cette visite a un poids symbolique immense.
Elle montre que, loin des caricatures froides exportées depuis les capitales occidentales, de nombreux pays musulmans choisissent la coopération plutôt que la confrontation.
À mesure que les discussions avançaient, un constat s’imposait :
L’Afrique et Israël partagent des défis similaires — sécurité, développement, gestion de l’eau, innovation, cohésion sociale — et peuvent se renforcer mutuellement.
C’est précisément là que réside la vision D’iSRAEL de cette dynamique :
une géopolitique de la maturité, tournée vers la construction plutôt que le ressentiment.
Coexistence : un impératif, pas une option
La délégation a insisté sur un principe fondamental :
embrasser la coexistence est impératif.
Pas par naïveté, mais parce que l’alternative — la fragmentation permanente — est insoutenable.
Dans ces échanges, le langage n’était pas celui, usé, de la diplomatie automatique.
C’était un langage de responsabilité.
Un langage de dirigeants qui savent que l’avenir se joue dans les ponts qu’on construit, pas dans les murs qu’on érige.
La force tranquille d’Israël
Ce rapprochement prouve une vérité que certains commentateurs persistent à ignorer :
Israël n’est pas isolé. Israël attire, persuade, inspire.
Par son innovation, sa stabilité, sa capacité à transformer des adversités existentielles en opportunités historiques.
Herzog l’a rappelé avec élégance :
— « Notre région mérite mieux que des cycles de haine. Elle mérite des partenariats audacieux. »Un pont de paix inattendu : quand Israël et les leaders musulmans d’Afrique redessinent l’avenir
© Jean Vercors

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