
La reconnaissance de la « Palestine » par la France à la fin du mois de septembre 2025 a fait l’objet de nombreuses critiques. Pourquoi ne pas en esquisser le bilan ?
Arguments principaux des critiques
• Certains comme le Conseil représentatif des institutions juives de France, ont jugé que cette reconnaissance a constitué une « récompense du terrorisme » après les attaques du Hamas le 7 octobre, et qu’elle risque d’être instrumentalisée comme une victoire politique par le Hamas et ses soutiens.
• Certains détracteurs de gauche comme le think tank Terra Nova, ont expliqué que reconnaître un État palestinien « sans conditions préalables » n’avait aucun caractère d’urgence, affaiblissait les exigences de compromis des parties palestiniennes et décourageait leur éventuel engagement dans des négociations sérieuses pour la paix.
• D’un point de vue stratégique, la reconnaissance immédiate a été jugée contre-productive : car elle ne modifie pas réellement la situation sur le terrain et risque de renforcer les positions les plus dures, dans le monde arabe comme en Israël, tout en étant perçue comme une mesure symbolique sans effet concret sur la sécurité ou la vie quotidienne des populations.
Risques sur la scène nationale et internationale
• Sur le plan intérieur français, des voix ont redouté que ce geste diplomatique ranime les tensions communautaires et « galvanise » une extrême gauche qui promeut un discours « antisioniste » fortement teinté d’antisémitisme.
• Au niveau international, Israël et ses alliés (États-Unis notamment), considèrent que la décision française donne une légitimité internationale au Hamas et décrédibilise tout processus négocié.
• La reconnaissance est également vue comme tardive et, selon divers observateurs, insuffisante pour faire avancer concrètement la solution à deux États ou enrayer la poursuite des implantations juives en Judée Samarie ; pour d’autres, elle intervient uniquement sous la pression de l’opinion publique française ou européenne, sans véritable stratégie de paix globale.
Quelles sont les conséquences aujourd’hui ?
La reconnaissance de la Palestine par la France a surtout :
Produit un effet d’entraînement sur quelques pays
• La France a inscrit sa décision lors de l’Assemblée générale de l’ONU de septembre 2025, ce qui a entraîné une vague similaire de reconnaissances par d’autres pays occidentaux comme le Canada, le Royaume-Uni ou l’Australie, donnant ainsi plus de poids politique et diplomatique à la cause palestinienne sur la scène internationale.
Favorisé le bellicisme de l’Autorité Palestinienne
• L’Autorité palestinienne a salué cette initiative comme une « décision historique et courageuse », espérant qu’elle accélérera le processus d’adhésion de la Palestine à l’ONU et renforcera sa légitimité internationale. L’AP qui n’a jamais levé le petit doigt en faveur d’une négociation sérieuse avec Israël y a vu une légitimation de ses positions « antisionistes ».
Divisé la classe politique française et la diplomatie européenne
• Sur le plan interne, la décision a divisé la classe politique française, nombreux étant ceux qui y voient une faute politique.
• La France espère désormais faire pression sur ses partenaires européens pour qu’ils adoptent des mesures économiques ou diplomatiques plus fermes vis-à-vis d’Israël (par exemple, conditionner les accords commerciaux au respect du droit international).
Limites et perspectives
• Concrètement, la reconnaissance reste largement symbolique car le veto américain à l’ONU empêche la « Palestine » d’obtenir le statut d’État à part entière au sein de l’Organisation.
Si la reconnaissance française constitue une rupture diplomatique notable en Europe occidentale, elle n’a pour l’instant pas changé la réalité du conflit sur le terrain. Elle est considérée comme signal hostile adressé à Israël et un soutien aux factions les plus dures du mouvement palestinien.
Cette reconnaissance est assortie d’une dimension psychopathologique
La décision d’Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine est aussi analysée comme un geste à forte dimension narcissique.
- Plusieurs critiques soutiennent que cette décision relève du « fait du prince » et d’une volonté personnelle de marquer l’Histoire plutôt que d’une stratégie diplomatique bien cohérente.
- Le respect des conditions initialement posées (libération des otages israéliens, démilitarisation du Hamas, réformes palestiniennes) a été abandonné à la dernière minute, ce qui tend à montrer une démarche plus impulsive qu’un calcul diplomatique rigoureux.
- Certains critiques estiment que Macron agit ainsi par peur de l’indifférence, souhaitant à tout prix rester sous le feu des projecteurs, quitte à prendre des décisions symboliques dont les conséquences pratiques sont limitées, voire contre-productives.
- Sarah Knafo de Reconquête, a même évoqué un comportement mêlant calcul, cynisme et narcissisme dans cette décision, qui offrirait selon elle un siège à l’ONU « à un mouvement terroriste ».
En résumé, cette décision n’apporte rien de concret, accentue la division de l’Europe et des États Unis et éloigne la France d’Israël sans procurer à la France un avantage quelconque dans le monde arabe, à l’exception du Qatar peut-être.
© Yves Mamou

La nature psychopathologique de Macron (*) n’est plus à prouver. Mais toute la Macronie et ses alliés politiques sont plus ou moins à son image. Le chef d’état major de ce psychopathe nous demande « d’accepter de perdre nos enfants ». Il y a en effet chez les Macronistes et les Européistes comme chez les Islamistes et les Indigénistes qu’ils soutiennent un mepris absolu de la vie humaine et un culte de la mort. Ils soutiennent donc le terrorisme et la guerre. « La mort de l’empathie humaine est l’un des premiers signes et le plus révélateur d’une culture sur le point de sombrer dans la barbarie. » Cette citation d’Hannah Arendt résume ce que signifie la double élection d’Emmanuel Macron.
(*) « Le président toxique » livre d’Etienne Campion montrant le vrai visage d’Emmanuel Macron et son comportement habituel : trahisons, mensonges, humiliations…
Macron isole la France en remerciant Hamas, en ne faisant rien pour protéger les Juifs de France, ce président qui a perdu la raison, accumule les erreurs ,trompe les français, voudrait les envoyer faire la guerre au côté des Ukrainiens.Il doit être destitué.