Lola c’est notre fille. Comme Philippine, Elias, Thomas, Ilan Halimi, les enfants de l’école Ozar Hatorah sont nos enfants. Par David Duquesne

Je peux vous paraître souvent très dur, parfois très têtu face à mes contradicteurs, gros caractère, combattif, un peu susceptible, voire trop pour certains. On m’a qualifié de pitt-bull parce que je ne lâchais jamais.

Si je suis aussi déterminé depuis de si nombreuses années, c’est pour ne plus apprendre la mort d’innocents tués par une barbarie importée et protégée, bénéficiant de l’immunité idéologique d’un antiracisme devenu fou et pervers.

Chaque fois que je tombe sur le sujet criminel relatant le calvaire de cette enfant, je pleure, c’est au delà du supportable pour moi.

On ne doit pas faire de mal à une enfant, lui retirer sa dignité, sa vie. J’imagine l’effroi, l’angoisse et les souffrances de Lola dans les dernières minutes, car lorsqu’on est enfant, on s’imagine toujours que l’on sera sauvé, que nos parents, nos proches ou un inconnu viendront nous arracher à ce cauchemar, à un calvaire que l’on ne comprend pas.

J’en veux énormément à ceux qui ont permis cela au nom de leur idéologie de destruction du peuple français et de notre nation, car c’est de cela qu’il s’agit en arrière plan.

Lola c’est notre fille, comme Philippine. Et comme Elias, comme Thomas, comme Ilian Halimi torturé par le gang des barbares, sont nos fils, notre frère, comme les innocents de l’école Ozah Thora sont nos enfants.

Ce sont les enfants de France que l’on assassine.

© David Duquesne

Infirmier, David Duquesne est l’auteur de « Ne fais pas ton Français! Itinéraire d’un bâtard de la République », paru chez Grasset en 2024, récit de sa douloureuse assimilation en tant que fils d’une musulmane d’origine algérienne et d’un français.

« Je suis né dans le Nord, à Lens, au coeur d’un quartier populaire. Ma mère Houria, d’origine kabyle, dut se battre pour s’arracher au traditionalisme familial. Elle rencontra mon père à l’usine, à la fin des années 1960. Je suis le fils d’une musulmane d’origine algérienne et d’un Français.

J’ai grandi avec ce double héritage, voyant mon quartier changer, les positions identitaires se crisper, le désir d’intégration se désintégrer, le communautarisme s’emparer des familles, la défiance et la violence s’installer, l’islamisme gagner du terrain…

Éduqué par la République, je partageais et défendais farouchement ses valeurs universalistes. Aux yeux de la communauté d’origine de ma mère, j’étais un traître ; aux yeux de certains Français, soit un métèque à jamais incarcéré dans ses origines, soit un provocateur « islamophobe ».

Pour sortir de cet étau, j’ai décidé de raconter l’histoire de ma douloureuse assimilation, qui témoigne du déchirement vécu par tant de « transfuges identitaires » dans une France en mutation ». 

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8 Comments

  1. Complètement d’accord avec vous ! N’oublions pas non plus les femmes victimes d’une culture qui les méprise et qui tombent sous les coups de leurs pères, frères, oncles, maris dans des crimes dits « d’honneur » et cela en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique, au Royaume-Uni, bref, en plein milieu de l’Europe.

  2. Les enfants, Lola Thomas, Philippine , ne sont pas nos enfants. Cela n’empêche pas notre compassion , notre peine pour les meurtres atroces de Lola et Philippine . Nos enfants sont ceux du 7 octobre les bébés les enfants brûlés vifs, torturés violés, kidnappés comme Kfir et Ariel étranglés dès leur arrivée à Gaza, ce sont eux nos enfants, comme ceux des camps de la mort. Nous n’es finissons pas de les pleurer mais depuis, des enfants Juifs naissent dans le monde, en Israel et dans nos familles ici en France et nous les chérissons.

    • Mes enfants sont aussi bien Lola, Thomas et Philippine que les enfants juifs et israéliens. Qu’ils soient juifs ou chrétiens, israéliens français, anglais, nigérians ou éthiopiens, tous sont victimes de la même barbarie islamiste ou islaminazie. L’indignation à géométrie variable, c’est une manière d’établir une hiérarchie entre les victimes.

      • @Louise Rivière. Je suis entièrement d’accord avec vous. Un enfant qui meurt, c’est une tragédie, peu importe sa couleur de peau, sa religion, ses origines. En tant que maman,on ne peut que compatir à la douleur immense des familles. Perdre un enfant, il n’y a pas de mots pour décrire la perte d’un enfant. Votre phrase est très juste, « l’indignation à géométrie variable, c’est une manière d’établir une hiérarchie entre les victimes ».

  3. Liste no exhaustive (d’autant qu’il faut inclure les innombrables viols souvent à caractère raciste passés sous silence ou présentés au public comme de banals faits divers). Tous sont victimes de l’Etat français et de l’UE qui (à l’instar du Royaume islamiste d’outre-manche) ont institutionnalisé l’idéologie raciste, antisémite et sexiste des indigénistes et islamistes. A tous les niveaux de l’Etat : politique étrangère; migratoire, réécriture de l’Histoire, école, universités, système judiciaire etc… Dans de nombreux pays de l’Est où d’Asie, ces horreurs seraient tout simplement inacceptables. Mais la déshumanisation et la nazification de l’Europe de l’ouest est telle que pour beaucoup d’européens (et j’en connais : j’ai grandi dans un milieu de psychopathes macronistes et Mélenchonistes) elles constituent la normalité. « La mort de l’empathie humaine est l’un des principaux signes et le plus révélateur d’une culture sur le point de sombrer dans la barbarie. » Hannah Arendt

    • @Sylvain. Comme souvent, je suis d’accord avec vous. Nous sommes des sociétés permissives, de l’excuse permanente qui ne parlent que des coupables mais jamais des victimes. Le genre de discours que nous entendons, propre à l’extrême gauche LFI/les écologistes, c’est malheureusement cette idéologie raciste et antisémite qui gangrène la France et une partie de l’Europe. Je cite leurs propos, « la police coloniale tue les racisés ». Ce mot racisé, c’est enfermer les gens dans des cases. C’est assigner les personnes à leur identité, leur couleur de peau. « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde » (Albert Camus). C’est orienté la faute sur les seuls non racisés (les blancs). Effectivement, les dirigeants européens ne veulent pas voir les faits de société, la déshumanisation du monde occidental qui ne protège pas ses citoyens. Un pays qui n’est pas capable de protéger les femmes, les enfants. C’est la fin de la civilisation, c’est un pays qui se meurt et qui sombre dans la barbarie.

  4. @Sylvain Analyse claire et lucide, enfin !. Il ne sert à rien de déplorer ces crimes inhumains si l’on en nomme pas les raisons. Personne n’a d’ailleurs pu établir les motivations de la meurtrière sadique de Lola : je ne crois pas au simple coup de folie. On nous refait le coup de Kobili Traore qui selon la justice avait tué Sarah Halimi à cause de problèmes mentaux. Justice n’a pas été rendue tant que la vérité n’est pas dite. Et la vérité ne pourra pas être dite tant que ce système continuera d’exister.

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