‌‌ L’impression de vivre un jour sans fin. Par Daniel Sarfati

Comme Bill Murray, coincé dans une boucle temporelle, le « Jour de la Marmotte », à Punxsutawney. 

Israël a gagné sur tous les fronts militaires, et tous les otages vivants sont rentrés à la maison. 

La grande majorité des chefs du Hamas responsables du massacre du 7 octobre ont été éliminés. 

Au Liban, le Hezbollah a été mis sur la touche, pour le grand bénéfice de la population libanaise. 

En Syrie, fin de la dynastie des Assad. 

En Iran, le programme balistique et nucléaire a été gravement retardé. 

Au Yémen, le chef d’état-major des Houthis a été éliminé. 

Mais, en ouvrant l’œil ce matin, je constate qu’en échange des otages libérés, Israël a peut-être libéré un autre Sinwar qui prépare un autre 7 octobre. 

Qu’à Gaza, le Hamas n’a pas déposé les armes et assassine brutalement des civils qui s’étaient trop vite réjouis de sa défaite. 

Qu’au Liban, le Hezbollah se réarme. 

Qu’en Syrie, c’est Daech qui est au pouvoir. 

Qu’en Iran, de prétendus « espions » israéliens sont pendus chaque jour. 

Qu’au Yémen, les Houthis n’ont pas besoin d’un chef d’état-major pour lancer aveuglement des missiles sur la population civile israélienne. 

Je secoue mon réveil, je ne dois pas être à la bonne heure. 

Le décalage horaire ? L’heure d’hiver a été avancée ?

Non. 

Le journal Libération ( quand va t-il se libérer de sa propre idéologie mortifère ? ) exprime toute sa compassion pour des prisonniers palestiniens, coupables de crimes de sang, qui vont être expulsés vers l’Egypte. 

LFI, toute honte bue, ne désarme pas, continue d’exploiter le filon du communautarisme, et refuse de condamner les exécutions sommaires de Palestiniens par des Palestiniens. 

Si je me laisse glisser d’Est en Ouest, à New-York, le candidat démocrate, Hamas-compatible, Zohran Mamdani a toutes les chances d’emporter les prochaines municipales. 

L’heure américaine n’est pas plus favorable. 

Si c’est pour revivre cette même journée sans fin, de haine d’Israël, il vaut mieux éteindre le réveil et refermer l’œil. 

Je crois que je vais quand même me lever. 

Par respect pour mes frères israéliens qui depuis deux ans se battent courageusement, sans perdre espoir. 

Pour demain, après-demain et l’éternité.

© Daniel Sarfati

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