Par Nicolas Carras

Il n’y a pas à parler d’« annexion », puisqu’aucune annexion n’est juridiquement à entreprendre. Il s’agit d’une régularisation, la Judée-Samarie faisant partie intégrante du territoire israélien selon le droit international.
Le Mandat de la Société des Nations de 1922 (issu de San Remo 1920) reconnaît explicitement le droit du peuple juif à s’installer et à développer un foyer national en Palestine mandataire, ce qui inclut la Judée-Samarie et Jérusalem. Ce mandat n’a jamais été annulé par un traité ultérieur et demeure valable au regard du droit international, confirmé par l’article 80 de la Charte de l’ONU.
L’ONU et la diplomatie politisée ne créent pas le droit international : elles produisent des résolutions à portée essentiellement politique. Heureusement d’ailleurs, car vu le nombre de régimes fanatiquement hostiles à Israël qui y siègent, ce serait une catastrophe de confondre leurs votes avec le droit.
Trump, pas plus que l’ONU, ne fait le droit international. Les faits juridiques demeurent, qu’on le veuille ou non.
© Nicolas Carras