Tribune Juive

« Cet endroit nous appartient » : Benjamin Netanyahou défie le mensonge palestinien

Par Abraham Chicheportiche

Benjamin Netanyahou a lâché une bombe politique, plus puissante que n’importe quelle frappe aérienne : « Il n’y aura pas d’État palestinien. Cet endroit nous appartient. » En une phrase, il a mis fin à cinquante ans d’illusions, de négociations interminables, de diplomatie hypocrite et de mensonges institutionnalisés.

Et il a raison.

Depuis trop longtemps, le récit palestinien a intoxiqué l’opinion mondiale. On a transformé une invention politique des années 1960 en un dogme international incontestable. Or, la vérité historique est limpide : jamais dans l’histoire n’a existé un État palestinien. Jamais une capitale palestinienne. Jamais une monnaie, un gouvernement, un système d’administration souverain. La Judée et la Samarie, que l’on s’entête à rebaptiser « Cisjordanie », furent le cœur battant du peuple juif. Chaque colline, chaque pierre de Jérusalem, de Hébron ou de Shilo crie une histoire millénaire : celle d’Israël, pas d’un prétendu « peuple palestinien » inventé par la propagande arabe et relayé par une intelligentsia occidentale coupable.

Alors, oui, Netanyahou choque. Mais il choque parce qu’il ose rappeler une évidence que les chancelleries occidentales veulent effacer : Israël n’est pas une colonie, mais une patrie restaurée. Le seul État qui a existé sur cette terre est juif, de l’Israël biblique à l’Israël moderne. Tout le reste n’est que domination étrangère — ottomane, britannique, jordanienne, égyptienne. Les Palestiniens n’ont réclamé une indépendance qu’après avoir perdu leur guerre contre Israël en 1967. Avant ? Silence total.

La diplomatie européenne, engluée dans son hypocrisie, préfère fermer les yeux. L’Union européenne condamne chaque construction de logement à Jérusalem-Est, mais reste muette face à la corruption de l’Autorité palestinienne, face à l’endoctrinement de sa jeunesse, face aux salaires versés aux terroristes. On s’étrangle à Bruxelles dès qu’un ministre israélien parle de Judée-Samarie, mais on finance sans broncher des ONG qui glorifient la haine d’Israël.

En réalité, ce que dit Netanyahou, c’est que le temps des illusions est terminé. Les accords d’Oslo sont morts, enterrés par les attentats-suicides, par la terreur du Hamas, par la duplicité du Fatah. Croire encore à un « État palestinien » aux côtés d’Israël, c’est croire à un mirage : un État mafieux, islamiste, corrompu, qui deviendrait une rampe de lancement pour la destruction d’Israël. Aucun dirigeant sérieux ne peut l’accepter.

La gauche occidentale hurle, les diplomates s’indignent, les ONG s’effondrent d’indignation feinte. Mais Netanyahou a le courage de dire ce que des millions d’Israéliens pensent tout bas : la survie du peuple juif ne dépend pas des caprices d’une communauté internationale souvent hostile, mais de sa force et de sa détermination. Israël n’a pas à s’excuser d’exister, encore moins d’exister là où son histoire est enracinée.

« Cet endroit nous appartient » : ce n’est pas une formule de conquête. C’est une formule de vérité. La vérité d’un peuple qui a survécu à deux mille ans d’exil, de pogroms, d’Inquisition, de Shoah. La vérité d’un peuple qui est revenu chez lui et qui ne partira plus jamais.

Et cela, quoi qu’en disent les chancelleries, est la seule réalité politique durable du Moyen-Orient.

Netanyahou balance : « Cet endroit nous appartient ». Panique à Paris : les éditos sortent les mouchoirs, france 2, france inter, BFM pleurniche plus fort qu’un enfant privé de dessert.

et À force de chialer, on va devoir distribuer des Kleenex à l’Assemblée nationale.

Les mêmes chroniqueurs qui trouvent normal que la France garde la Corse s’évanouissent parce qu’Israël garde Hébron.

À Mediapart, on prépare une enquête explosive : « Bibi aurait volé la clé de la mosquée d’Omar ».

© Abraham Chicheportiche

Abraham Chicheportiche est né en France, il a vécu à Paris, puis à Houston. Essayiste, passionné d’histoire, de musique et des nouvelles technologies, il vit entre New York et Israël. Il est contributeur sur Dreuz et d’autres sites francophones et anglophones.

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