Fruit pourri. Par David Castel

La France ne s’éteint pas doucement, elle se suicide à petit feu. Quarante ans de lâchetés accumulées l’ont livrée à une fièvre qui dévore ses forces. Les élites ont préféré la chaleur des slogans à la rugosité du réel. On a importé des millions d’hommes avec leur dieu, transformant le pays en champ d’expérimentation d’une religion conquérante. Ceux qui ont crié alerte furent cloués au pilori. Résultat : une République islamo-positive, prête à offrir demain, par le simple jeu des urnes, sa majorité au croissant.

Pendant ce temps, Israël s’est bercé d’une illusion nommée « kontseptsya » : la croyance qu’un Hamas engraissé de ciment et de cash se tiendrait tranquille. Chaque jour, les camions passaient les checkpoints, chargés de fer et de gravier. Et sous cette poussière s’enfouissait une ville parallèle : tunnels, arsenaux, prisons pour otages. Le 7 octobre, la vérité est sortie de terre comme une bête. Tsahal paralysée par ses propres ordres, des hélicoptères muets, des commandants sommés d’attendre pour protéger des civils ennemis alors que les kibboutz brûlaient. La tragédie fut totale. Et les coupables survivent à leurs fautes, couverts par des enquêtes maquillées, protégés par une armée qui préfère son image à sa vérité.

Les otages ? On les a réduits à l’état de fantômes. Vingt kilos envolés, de l’eau saumâtre avalée, des viols, des humiliations, des enfants terrorisés. Le CICR, complice par inertie, n’a pas franchi le seuil des tunnels. L’ONU récite ses prières pour Gaza mais omet les visages captifs. La BBC parle de plans militaires israéliens sans rappeler les otages qui suffoquaient encore sous terre. À Toronto, on censure un film sur le massacre pour préserver les droits d’auteur du Hamas. Et dans les universités occidentales, on acclame le Hamas comme on acclama hier Staline.

Et la France, fidèle à son aveuglement, a puni les agents de sécurité d’El Al en refusant leurs visas, et prépare la reconnaissance d’un État palestinien comme on couronne un assassin. On appelle cela diplomatie, moi j’appelle cela trahison. Fruit pourri du 7 octobre, victoire offerte aux tueurs, récompense d’un pogrom. On maquille cette ignominie sous le mot « paix », mais on oublie que la Résolution 242 ne parlait pas de « tous les territoires ». Depuis cinquante ans, les diplomates trichent avec la grammaire pour dépouiller Israël.

Alors la question, la seule, revient comme une lame. Pourquoi Israël est-il le seul État dont on nie le droit d’exister ? Parce que l’antisionisme n’est que l’antisémitisme repeint en humanisme. Clarté : on protège toutes les minorités sauf celle qui porte l’étoile. L’Occident, prisonnier de sa caverne platonicienne, préfère l’ombre des slogans à la lumière crue des faits.

Et pourtant, Israël tient. Malgré les erreurs, malgré les trahisons, malgré la haine planétaire, il reste debout. C’est cela le scandale, la gifle, l’insulte aux ennemis : un peuple qui refuse de mourir, qui refuse la place de victime qu’on lui a assignée. Ils croyaient l’enterrer dans la nuit du 7 octobre, mais ils n’ont fait que réveiller une vérité : Israël est vivant. Et ce qui est vivant, malgré les flammes, malgré la haine, malgré les complots, ne se laisse pas enterrer.

© David Castel

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2 Comments

  1. « Tsahal paralysée par ses propres ordres, des hélicoptères muets, des commandants sommés d’attendre pour protéger des civils ennemis alors que les kibboutz brûlaient. La tragédie fut totale. Et les coupables survivent à leurs fautes, couverts par des enquêtes maquillées, protégés par une armée qui préfère son image à sa vérité. »

    Des accusations graves. Vous avez déjà les résultats des commissions d’enquête (parlementaire, d’état, indépendantes) à venir? Tsahal a déjà publié quelques rapports sur le déroulement de faits dans plusieurs kibboutz, je n’ai pas le souvenir de les avoir vu contestés, qualifiés de maquillage etc dans la presse Israelienne ou sur les réseaux. Mais peut-être ai-je manqué quelque chose? Sources, svp.

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