Shalom Hanoch (un chanteur israélien) parlait dans une de ses chansons de « l’aube la plus sombre ». C’est vrai que cette semaine a été sombre. Que cela soit sur le terrain, dans la bande de Gaza, au Nord, sur la frontière syrienne ou libanaise ou en Judée-Samarie, mais aussi diplomatiquement à l’international où Macron a décidé de porter l’étendard d’un pseudo État palestinien et récompenser le terrorisme.
Mais toutes les forces de défense d’Israël veillent et font tout pour que nous puissions vivre en paix.
De ce fait, nous avons ce sentiment de confusion et d’impuissance face à un avenir sécuritaire confus et nous affecte tous.
Nous sommes, en effet, à la croisée des chemins et trois options s’offrent à nous :
1. L’option négative: Un crève-cœur sans issue, les otages ne reviennent pas. Pas d’horizon concernant l’après Gaza, un chaos interne s’aggrave dans la société israélienne… Nous détestons cette situation, même si nous avons appris à vivre avec et que nous nous y sommes habitués.
2. L’option naïve: La fin de la guerre, que les médias internationaux promeuvent de toutes leurs forces, tout en faisant des concessions spectaculaires au Hamas, qui conservera le contrôle de la bande de Gaza et sera réhabilité, en échange, peut-être, du retour des otages.
3. L’option la plus réaliste: L’élimination définitive du Hamas, soit par la diplomatie, soit par les forces de Tsahal, avec une tentative de libération des otages par la négociation ou par la force, ce qui amènera le Hamas à brandir le drapeau blanc de la reddition et de l’exil.
Je pense que compte tenu du refus de tout accord du Hamas, Israël progresse vers la troisième option, mais pour cela, il va nous falloir encore un peu plus de patience (qui est déjà à bout).
Je vous souhaite à toutes et tous un week-end serein et paisible avec surtout de bonnes nouvelles.
Shabbat Shalom 🕯️
Am Israël Haï 🇮🇱
© Stéphane Goldin
Ancien officier de Tsahal, Stéphane Goldin est analyste sécuritaire et Défense. Il intervient régulièrement sur i24News
Je vote pour l’option 3
Un réel talent d’écrivain – avec juste assez de pessimisme dans la retenue des mots — pour faire entendre que l’auteur ne perle pas d’une tragédie mais du silence pudique qui enveloppe le deuil muet de la nation juive.