🚨 SYRIE POST-ASSAD : LA FAILLITE DU MODÈLE WESTPHALIEN
L’effondrement du régime syrien révèle une vérité dérangeante que l’Occident refuse de voir depuis un siècle.
💡 Passée la façade baasiste, la Syrie n’est qu’un agrégat artificiel de communautés antagonistes.
L’État-nation syrien ? Un leurre géopolitique hérité de Sykes-Picot.
📍 LES FAITS BRUTAUX
→ Mars 2025 : Massacres immédiats d’alaouites sur la côte
→ Persécutions systématiques des druzes par les alliés du régime fondé par des anciens de l’État islamique dont l’idéologie ignore le concept d’État-Nation puisque son objectif est l’instauration d’un Califat
→ Seul dénominateur commun sunnite : le djihad contre les minorités
Ces violences ne sont PAS conjoncturelles. Elles révèlent l’absence totale de ciment national autre que la violence dirigée contre les minorités.
🔍 TOUJOURS LES FAITS
La Syrie agrège des communautés aux vocations incompatibles :
✗ Majorité arabe sunnite
✗ Minorité alaouite (ex-dominante)
✗ Druzes du Hauran
✗ Chrétiens orientaux, en élimination dans le silence de l’Occident
✗ Kurdes séparatistes
🎯 POURQUOI LES GRILLES D’ANALYSE PLAQUÉES DEPUIS PARIS ÉCHOUENT
L’Occident applique SES catégories (État-nation, démocratie, citoyenneté) à des réalités sociologiques radicalement différentes.
Les véritables structures politiques moyen-orientales ?
→ Logiques tribales
→ Solidarités confessionnelles
→ Réseaux claniques
💥 LA DÉCONSTRUCTION EN COURS
De l’EIIL aux autonomistes kurdes, TOUS rejettent les frontières Sykes-Picot. Cette résistance endogène traverse tout le spectre politique.
Résultat : fragmentation centrifuge inéluctable
• Alaouites → côte méditerranéenne
• Druzes → Sud montagneux
• Kurdes → Nord-Est pétrolier
📊 LEÇONS
L’artifice éclate sitôt la contrainte répressive levée. Le modèle westphalien, produit de l’histoire européenne, échoue face aux réalités anthropologiques locales.
⚡ Le palestinisme qui vise à créer une nouvelle entité étatique souffrant des mêmes biais mais uniquement basée sur une contre-identité est indéfendable. À moins d’admettre que le seul but est de lutter contre les Juifs. CQFD
© Joel Hanhart
Exact.
Notons que c’est aussi le cas du Liban et ce n’est pas dû au hasard : la Syrie et le Liban (comme d’autres pays dans la région) sont la conséquence du dépeçage de l’empire Ottoman, vers 1917, par les puissances victorieuses de la première guerre mondiale, certes la Grande Bretagne mais en l’occurrence surtout la France.
Le Liban doit son existence à la place prépondérante qu’y occupait, à l’époque, la communauté chrétienne ; prise de ce fait par l’empire colonial français pour un bastion francophile potentiel au Proche Orient.
Mais l’évolution historique et démographique du Liban a démoli ces rêves ; le Liban actuel n’a aucun véritable lien avec la France, le groupe ethno-religieux principal y étant les musulmans chi’ites, liés à l’Iran et foncièrement hostiles à l’Occident dont la France.
Syrie et Liban n’existent donc pas vraiment, promis au chaos et à la guerre civile sans fin sauf un poing de fer à Damas (et, peut-être le même, à Beyrouth).
La syrie n est pas un etat et ne le fut ( sous la contrainte) que sous la botte des assad .
C est terminė , chaque ethnie va s armer et defendre sa region face aux sauvages .
Dans ce chaos , Israel, maitre de la region doit proteger ses amis druzes et kurdes , et pourquoi pas se rapprocher des alaouites et des chretiens : face a la barbarie islamiste les minoritės doivent se rapprocher de la minorité juive , qui , seule , peut tenir les vampires a distançe .
Nos gouvernements ne « refusent » pas de voir cette réalité. Ils la cautionnent et œuvrent activement dans ce sens. Regardez ce qui se passe en Afghanistan, devenu l’Enfer sur terre pour les femmes : qui a armé et financé les futurs Talibans pour faire la guerre aux méchants Russes (qui comme chacun sait mangent des enfants au petit déjeuner) ? NOS gouvernements (Amérique du Nord et Europe se l’ouest). Qui a le plus aidé les islamistes en Irak et en Syrie ? NOS gouvernements occidentaux. Sans oublier le palestinisme qui s’est implanté politiquement en Angleterre et en France dès les années 60-70. Et le soutien de la France (celle de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir) à l’ayatollah Khomeiny.