Par Faraj Alexandre Rifai

La Syrie s’enflamme, et l’Occident regarde ailleurs. Macron comme Trump ont cru qu’un ancien d’Al-Qaïda, s’il troquait sa kalachnikov contre un costume, pouvait devenir un modéré. Ils ont oublié la barbe — et surtout, la nature profonde de l’idéologie djihadiste.
Macron, naïf, incompétent, est devenu complice de la tragédie syrienne. Il a cru un ex-Daech qui promettait la paix et la reconstruction. Il n’a rien compris. Comme tant d’autres dirigeants européens, il n’a pas vu que ces groupes islamistes ne cherchent ni la paix ni l’unité, mais le chaos, l’épuration, l’effondrement.
La diplomatie française, elle, est gangrenée par des arabisants de salon, fascinés par la rhétorique islamiste et nostalgiques d’une “rue arabe” fantasmée. Les mêmes qui s’étaient réjouis de l’émergence de Joulani, relooké en homme d’État. Ils orientent la politique étrangère au nom d’une “cause palestinienne” dévoyée et ne connaissent rien du vrai Moyen-Orient.
Les faits sont là. Après les massacres d’Alaouites passés sous silence, sont venus ceux des Druzes. Puis l’explosion communautaire, et l’intervention dramatique des tribus sunnites. La mèche a pris. La guerre en Syrie vient de changer de visage.
Et à quoi a donc servi cette honteuse réception de Joulani à l’Élysée ?
À rien. Sinon au pire.
Légitimer un pouvoir sans légitimité, encourager une idéologie djihadiste, et tourner le dos aux minorités massacrées – voilà ce qu’a fait Emmanuel Macron.
L’Europe, avant même les États-Unis, a joué un rôle désastreux en Syrie. Et la France, qui prétendait défendre la stabilité et les droits humains, s’est rendue complice du chaos.
© Faraj Alexandre Rifai

Bonjour, il n’y a pas que ce président français qui est responsable du nouveau chaos en Syrie, la frontière commune avec la Turquie gouvernée par un « islamiste modéré » selon nos bons médias pose question. Quand Vladimir Poutine veut ressusciter l’ancien empire soviétique monsieur Erdogan rêve sans le dire de reconstruire l’empire ottoman d’autrefois, il y a toujours les manipulateurs et les manipulés. Expression de ce qui est écris la taqiya ou ruse et fourberie de cet ancien chef d’Al Quaïda qui a changé le costume mais pas son âme. Cordialement.
Comme le dit l’expression « l’habit ne fait pas le moine ». Cela correspond tout à fait à ce monsieur.
Le pire étant que les leçons de l’Histoire n’ont été ni apprises ni retenues, puisque des gens sont toujours prêts à croire des loups qui leur disent qu’ils sont végétariens!
merci pour cet article
Macron porte une lourde responsabilité sur la situation en Syrie
Il a reçu ce président terroriste
avec tous les honneurs
honte à lui