8 janvier 2025
« Les yeux de Jean-Marie Le Pen se sont fermés tandis que s’ouvrent les yeux des Français«

Où Rioufol dit tout en cent lignes : en un texte dense bien supérieur à toutes les analyses interminables publiées
Disparu hier, Jean-Marie Le Pen apparait pour une majorité de citoyens français comme un prophète caricaturé – ou caricatural – sur la question de l’immigration.
Jean-Marie Le Pen, décédé mardi dans sa 97e année, a gagné sa bataille culturelle. L’histoire retiendra l’impétueux lanceur d’alertes, davantage que l’homme politique infréquentable. En effet, ses outrances à caractères antisémites font aujourd’hui pâles figures face aux débordements de haines anti-juives qui s’observent dans une partie de la communauté musulmane immigrée et dans l’extrême gauche antisioniste et anticapitaliste. Hier soir, à Paris et ailleurs, des militants « humanistes » se sont rassemblés pour cracher sur le mort en buvant bières et champagnes tièdes. Loin de clore une époque, la disparition du fondateur du Front national s’accompagne, partout dans le monde, du réveil annoncé des peuples et des nations. L’élection de Donald Trump témoigne de cette révolution conservatrice aboutie. L’annonce de la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau, lundi, vient confirmer l’échec des idéologues du mondialisme et du multiculturalisme : des utopies dénoncées par Le Pen.
Le goût de déplaire
Reste que son goût de déplaire aux élites parisiennes et à leurs médias, et sa coquetterie à assumer une posture d’ex-para devenu paria-punk, l’ont poussé à des fautes et à des condamnations infamantes. Cet attrait jubilatoire pour la provocation a eu pour conséquence de créer un effet repoussoir chez ceux (je fus de ceux-là) qui pouvaient comprendre ses assauts contre le politiquement correct mais qui ne pouvaient cautionner son « point de détail de l’histoire » sur les chambres à gaz, son « Durafour crématoire » et autres finesses de fin de banquet. De ce point de vue, Le Pen a contribué à compliquer et donc ralentir la tâche de ceux qui voyaient les mêmes choses mais ne voulaient pas être mêlés à son univers mental.
Ironie de l’histoire
La concomitance entre sa mort, annoncée hier à midi, et la commémoration des attentats islamistes contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, rappelle l’aveuglement de tous ceux qui, à commencer par la rédaction du journal satirique, n’auront jamais voulu entendre ses mises en garde contre l’immigration de peuplement et la subversion de l’islam conquérant. Ironie de l’histoire : c’est l’ex-gauchiste Daniel Cohn-Bendit qui, dimanche sur LCI parlant de Mayotte submergée par les clandestins, a appelé à « freiner et rendre impossible cette immigration qui est un grand bouleversement, un grand remplacement de la population ». Cette adhésion soudaine du vieux soixante-huitard au vocabulaire de Renaud Camus n’est en tout cas pas partagée par Emmanuel Macron, corseté dans sa dialectique sommaire opposant gentils et méchants. Non content d’avoir visé l’autre jour Elon Musk en l’accusant de soutenir « une nouvelle Internationale réactionnaire », le chef de l’Etat a désigné Le Pen, dans une nécrologie avare de mots, comme la « figure historique de l’extrême droite ».
Or ce procès récurrent en extrémisme est l’autre moyen, avec la censure, de délégitimer des opinions non conformes. Derrière « l’extrême droite » ou le « fascisme », déjà brandis jadis contre les dénonciateurs du goulag et des crimes communistes, apparait un nouveau cycle politique aspirant au contraire à plus de démocratie.
En l’occurrence, c’est le monde déraciné, indifférencié et remplaçable, rêvé par Soros et appliqué par Macron, qui s’achève pour laisser place à une souveraineté plus directement liée à la volonté des peuples ordinaires. Les yeux de Jean-Marie Le Pen se sont fermés tandis que s’ouvrent les yeux des Français.
© Yvan Rioufol
je ne suis pas d’accord pour qualifier de provocations les paroles antisémites de J.M Le Pen. C’est son être profond qu’il exprimait, héritier direct de l’extrême droite Dreyfusarde. Pour lui, nous juifs, étions de sales youpins qui devions disparaitre de la surface de la terre. Je ne suis pas prêt de le sanctifier !
Bonjour René Kamoun. Il n’a tout de même pas été jusqu’à souhaiter que les Juifs disparaissent !
Il est certain qu’il aimait provoquer et clouer le bec à ceux de ses interlocuteurs qu’il n’aimait pas, ce qui a pu le conduire à des paroles et jeux de mots douteux qui dépassaient sa pensée.
N’ayant aucune certitude et étant donné qu’il est mort, c’est ce que je préfère penser. Évidemment, les Juifs n’étaient pas son premier souci, sinon il n’aurait jamais dit cela.
Mais je ne crois pas vraiment qu’il était à ce point antisémite mais plutôt pas concerné. Pas aussi antisémite, ainsi que le souligne très justement Ivan Rioufol, que le sont une partie de la communauté musulmane immigrée et l’extrême-gauche :
« ses outrances à caractères antisémites font aujourd’hui pâles figures face aux débordements de haines anti-juives qui s’observent dans une partie de la communauté musulmane immigrée et dans l’extrême gauche antisioniste et anticapitaliste. «
Jean-Marie Le Pen était un écran de fumée utilisé par les Islamo-nazis au pouvoir afin de détourner l’attention. Il n’a rien gagné du tout puisqu’il a contribué malgré lui (ou pas) à la victoire de l’islamonazisme. Ainsi qu’à la destruction de tout ce qui constituait la magnifique civilisation judéo-chrétienne en France. Par ailleurs, il était réellement un fasciste antisémite. Un fasciste antisémite minoritaire. Tandis que Mélenchon, son parti islamonazi et leur électorat sont des fascistes antisémites majoritaires et encore plus haineux que Le Pen père.
« un écran de fumée utilisé par les Islamo-nazis au pouvoir »
Noircir quelqu’un pour se blanchir soi-même et détourner l’attention de ses propres errements est une tactique qui a fait ses preuves.
La Fontaine utilisait l’expression : crier haro sur le baudet.
L extreme droite ……. anti dreyfusarde .
Mr Kamoun , Rioufol a juste raison de dire que le pen avait raison sur un point : l invasion islamique .
Pour le reste le pen reste une crapule sans envergure , largement batie par mitterand l ex vichyste devenu » socialiste «
On ne saurait mieux dire.
Fêter la mort de Jean-Marie Le Pen, non, mais dire :Bon débarras!