Démocratie ou dictature des minorités. Par Daniel Horowitz

La démocratie repose sur un équilibre précaire entre État et libertés fondamentales. Ces dernières peuvent être compromises par une gouvernance molle qui laisse des factions imposer leur loi dans l’espace public.

Il y a quelque temps, un match de football Belgique – Israël a été annulé par les autorités belges au motif que les tensions liées au conflit israélo-palestinien risquaient de dégénérer en affrontement lors de la rencontre. Cette mesure soulève la question de savoir sur base de quels critères le pouvoir peut légitimement s’opposer à un événement populaire, pacifique et apolitique au nom de l’ordre public. Quoi qu’il en soit, le fait est qu’en annulant cette compétition sportive les autorités ont commis un déni de démocratie sous la pression d’agitateurs antisémites qui n’ont que faire de l’État de droit. Un pouvoir qui se laisse ainsi intimider par une populace fanatique et déchainée mais minoritaire ouvre la voie à l’anarchie. Le match en question a du être reprogrammé en Hongrie, Etat dont les  bien-pensants pensent qu’il n’est pas démocratique. Cherchez l’erreur.

Une conférence devait se tenir  à la Fnac en région bruxelloise à l’occasion de la sortie d’un ouvrage intitulé Allah n’a rien à faire dans ma classe. Des islamogauchistes ont menacé les auteurs de l’ouvrage et le personnel du magasin. Les responsables de la Fnac ont choisi d’annuler l’événement, et on peut les comprendre, car ni les autorités ni la classe politique ne sont intervenues pour garantir de pied ferme la sécurité des auteurs et la tenue en bon ordre de la conférence. Il s’avère donc qu’une nébuleuse d’islamistes liés à la gauche radicale peut impunément s’ériger en arbitre de ce qui peut ou ne peut pas être exprimé sur la place publique.

En Australie, l’ancienne ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked s’est vue refuser sa demande de visa pour l’Australie en raison de ses idées concernant un éventuel État palestinien. La décision du gouvernement d’exclure cette personnalité, en tous points respectable, sur base de ses opinions, témoigne d’une dérive d’un pouvoir qui a perdu sa colonne vertébrale face à l’islamogauchisme conquérant. Le ministère en charge de l’affaire a estimé « qu’après étude approfondie, la demande de visa de Ayelet Shaked était rejetée au motif que cette dernière aurait pu ‘diffamer’ une partie de la société australienne et ‘alimenter un conflit’ au sein de la communauté « . On se demande quelle peut bien être cette « partie de la société australienne ».

Il y a une semaine la cheffe de la police de Berlin a recommandé aux Juifs, aux homosexuels et aux cyclistes de faire preuve de prudence dans les quartiers où vivent de nombreux Arabes sympathisants du terrorisme qui braillent un antisémitisme décomplexé. Les autorités jugent donc plus pratique d’écarter les victimes que d’enfermer les délinquants.

Les exemples se multiplient, et à chaque fois il s’en dégage un relent inquiétant pour les démocraties occidentales. Si elles ne se ressaisissent  pas à bref délai elles risquent de perdre leur âme. L’espace public ne saurait être abandonné à une dictature de minorités liberticides qui aspirent à instaurer un ordre wokiste.

© Daniel Horowitz

https://danielhorowitz.com/blog « Chaque homme doit inventer son chemin » (J.P. Sartre)

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2 Comments

  1. Il n’existe plus aucune démocratie en Europe de l’ouest qui bascule dans la barbarie, le Nazisme et l’obscurantisme. Le Nazisme islamiste et « racisé » a remplacé le Nazisme hitlerien et aryen _ voilà la différence. Mais l’UE, bâtie par d’anciens Nazis (comme ceux que fréquentait le père d’Ursula Von der Leyen) ou collabos, aura curieusement ou logiquement servi de point de passage entre le Nazisme hitlérien et le Nazisme islamiste. L’anglosphere a suivi un processus différent pour aboutir au même résultat _ encore que la victoire de Trump pourrait peut-être sauver les USA, mais je n’y crois pas trop.
    Au sujet de la Hongrie et plus généralement de l’Europe de l’est (y compris la Russie, qui a déjà libéré une fois l’Europe du Nazisme), il est nécessaire de dire une vérité que très peu d’européens de l’ouest veulent entendre (mais tant pis pour eux) : malgré tout ce qui pourrait et devrait y etre amélioré, ces pays sont infiniment plus cultivés et évolués, libres et démocratiques que les nôtres. Les Féminazies (et j’inclus dans le lot la lamentable et consternante Caroline Fourest) qui sont le contraire de féministes détestent la Russie et l’Europe de l’est où pourtant les femmes sont beaucoup plus en sécurité et donc beaucoup plus libres que dans les villes barbares de l’ouest. A titre d’exemple.
    L’article de Daniel Horrowitz est louable quant à ses intentions mais n’ose pas nommer les choses par leur nom : l’occident dégénéré (*) est complètement palestinisé et wokisé, en un mot : nazifié.

    (*) le terme « dégénéré » est faible

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