Florence Bergeaud-Blackler. Je tiens désormais pour complice la gauche culturelle qui domine les medias publics: son silence et son aveuglement prouvent qu’elle a choisi son camp

Malgré son succès, un an après sa sortie “Le Frérisme et ses réseaux” pose encore beaucoup de problèmes à l’Université et au service public de l’audiovisuel. Comment l’expliquer ?

Il n’est pas seulement un livre universitaire consacré à la naissance et au développement de l’idéologie des Frères musulmans en Europe et en France. Il insère cette idéologie dans l’ensemble des réseaux sociaux et politiques, soulignant les interactions du frérisme avec d’autres idéologies de la gauche culturelle comme le décolonialisme, le néoféminisme et le wokisme.

Il montre le rôle éminent de l’université et des sciences sociales dans la frérisation de tout le champ islamique.

Tout le champ islamique -et pas seulement les Frères musulmans- est vent debout contre ce livre, car il souligne les mécanismes d’influence et de prise en otage des musulmans soumis de gré ou de force au fondamentalisme salafi.

La gauche qui domine à l’université n’aime pas s’y reconnaitre, elle ne veut pas assumer son rôle dans le développement d’une théocratie en marche qui en veut à mort à nos démocraties sécularisées. Pourtant, si elle le reconnaissait, nous pourrions faire reculer l’influence du frérisme qui – cela a été souvent rappelé par d’autres – n’est fort que de notre faiblesse.

Mais… force est de constater que depuis le 7 octobre, l’aile gauche de la gauche a pris une part active dans son développement, et que toute la gauche culturelle continue à se taire. Et ce malgré l’inattendue résurgence de cet odieux antisémitisme qui veut la destruction d’Israël et des juifs.

La gauche culturelle qui domine les medias publics n’est plus seulement naïve ou lâche, je la tiens désormais pour complice. Son silence et son aveuglement prouvent qu’elle a choisi son camp.

© Florence Beregeaud-Blackler

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2 Comments

  1. La gauche était, et est toujours, un bouffeur de curé. De plus la gauche disait : la religion est l’ opium du peuple. Il est donc étrange de les voir aimer l’ islam qui est une religion, et, pour certains, aider l’ islamisme.

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