René Seror. Samara. L’école de la violence


Son histoire a bouleversé la France.
Les politiques ont rivalisé d’indignation.
Le gouvernement se mobilise.
Nicole Beloubet déclara, solennelle:
-Mon bras ne tremblera pas.
Position courageuse (sic)
48 h après le lynchage.

On entend comme à chaque fois le refrain de l’émotion, de l’indignation et de la mobilisation!
On voudrait se boucher les oreilles,
Parce qu’on n’en peut plus de tant d’hypocrisie,
Parce que c’est la même société qui se félicite de voter des lois sur la discrimination capillaire
Et qui laisse une jeune fille se faire massacrer devant son école?
C’est le même microcosme qui se passionne pour les violences symboliques les plus minuscules,
Tandis qu’explose sur le trottoir d’en face une sauvagerie des temps barbares,
C’est le même pouvoir qui promeut les cours d’empathie, mais assiste désemparé
-au départ d’un proviseur menacé de mort, parce qu’il a dit à une lycéenne de retirer son voile!
-au lynchage d’une élève qui, selon sa mère, elle, ne portait pas de voile.

SAMARA, c’est une nouvelle victime, dans une litanie insoutenable de crimes où s’étreignent l’inhumanité et l’impunité,
C’est le nouveau drame d’un grand renversement qui donne la primauté
-à la force sur le droit
-à la cruauté sur la civilité
-à la meute sur l’autorité!

À en croire sa mère, l’islamisme dans cette histoire mêle son poison aux ricanements,
aux pulsions de l’adolescence,
l’enquête nous dira ce qu’il en est,
il n’est malheureusement pas besoin d’attendre pour faire clignoter TOUS les signaux d’alarme !

L’école est régulièrement ciblée par l’islamisme.
Samuel Paty et Dominique Bernard l’ont payé de leur vie.
Mais également par la délinquance, le trafic de drogue, par la violence gratuite.

En vérité, c’est toute la France qui se sent harcelée par la violence ordinaire.
L’école, qui devrait être le sanctuaire de la transmission, le temple de l’instruction,
le refuge de l’émancipation,
est frappée en plein cœur par une entreprise de dé-civilisation, ivre de son pouvoir.
On ne compte plus
les menaces au couteau,
les expéditions punitives …
Total, au mois de juillet, un établissement réduit en cendres.

J’entends sur une chaîne:
“La violence entre adolescents, le harcèlement, sont au centre de tous les âges, de toutes les époques!”

Ça m’a rappele “les Panglos”, ces personnages du “Candide” de Voltaire, qui expliquent que
“tout va toujours pour le mieux!”

Je n’ai pas le sentiment qu’on puisse comparer “la guerre des boutons” avec le lynchage d’une adolescente!
Ou “les choristes” avec le gang qui a tabassé un gamin à Viry-Chatillon.

Ce matin je suis à la recherche des mots justes.
Après Voltaire, je citerai
Saint-Exupéry:
“Un homme c’est un noeud complexe d’appétits violents,
et il existe une part de férocité irréductible dans tout être humain”.

Le génie d’une société est de surmonter cette sauvagerie par le mélange
d’une autorité intangible
de la maîtrise des pulsions
et de l’élévation des sentiments
Le problème, c’est que la France fait tout le contraire !

En s’acharnant contre son passé, la France a méthodiquement déconstruit les murs porteurs d’une société,
les frontières,
la famille,
la culture,
les coutumes,
l’art de vivre…
L’immigration anarchique amplifie cette déstabilisation de tous les équilibres.

Il ne reste qu’un gigantesque chaos, tempéré par de valeureux professeurs, des policiers, du personnel médical, des parents, qui dans cette tempête tiennent ce qu’ils peuvent.

Pendant ce temps,
le pouvoir commente,
il se contemple,
Il se noie dans un océan de mots,
alors que le peuple n’attend qu’une chose:
une discipline démocratique, capable sans trembler de protéger ses libertés élémentaires et la vie de ses enfants.

© René Seror

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