Nos otages crèvent peu à peu sans accès aux soins et “Le Monde”, indigne, apitoie ses lecteurs sur les enfants des terroristes

Le vol de la délivrance : dans l’avion qui évacue des jeunes Gazaouis, malades et blessés, vers Abou Dhabi

“La semaine dernière, quelque deux cents Palestiniens, qui ont réussi à sortir de l’enclave côtière, se sont envolés vers les hôpitaux des Emirats arabes unis. Parmi eux, des enfants touchés dans les bombardements israéliens ou souffrant de maladie grave”

Alors que le soleil se couche sur l’aéroport international d’El-Arich, dans la péninsule égyptienne du Sinaï, une dizaine d’ambulances et quelques bus sont garés côte à côte. Ce mardi 20 février, dans le hangar de la base aérienne, quelque deux cents Palestiniens, évacués de Gaza, terminent des démarches administratives avant de monter dans un Boeing 777 de la compagnie aérienne émiratie Etihad, à destination d’Abou Dhabi. Parmi eux : des enfants blessés, accompagnés d’au moins un proche, des malades atteints du cancer et des résidents des Emirats arabes unis (EAU).

Depuis mi-novembre 2023, environ cinq cents Palestiniens de Gaza ont été accueillis et pris en charge dans la pétromonarchie du Golfe. Une goutte dans un océan de besoins, alors que selon les autorités de santé de l’enclave, la guerre a fait près de 30 000 morts et 70 000 blessés, côté palestinien. A la mi-février, seuls onze des trente-six hôpitaux de la bande de Gaza était encore en service.

De plus en plus de rapports font état de familles qui luttent pour nourrir leurs enfants et d’un risque croissant de morts dues à la faim, notamment dans le nord de Gaza, quasiment hors d’atteinte des convois de ravitaillement.  « La faim et la maladie forment une combinaison mortelle », a prévenu Mike Ryan, directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le 19 février.

Lire aussi |  La bande de Gaza est affamée après quatre mois et demi de siège par l’armée israélienne

Le vol de ce 20 février entre El-Arich et Abou Dhabi est le douzième affrété par les Emirats depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Parmi les passagers, il y a Faten Abdelkarim Aziz, 11 ans, l’œil gauche pansé, le visage défiguré, mais qui sourit malgré tout. Résidente de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, la jeune fille a été blessée dans un bombardement, fin décembre, alors qu’elle était sortie dans la rue acheter à manger avec ses deux petits frères. Mohamed, 7 ans, a été tué sur-le-champ. Aux secouristes dépêchés sur place, Faten a donné le numéro de sa mère, Sahar Akram. En arrivant à l’hôpital, cette dernière a appris la mort de son fils. « J’ai eu du mal à réaliser son décès, je regardais mon autre fils, Ahmed, 9 ans, à qui les médecins faisaient des électrochocs, raconte la mère de famille, vêtue de noir. Je redoutais qu’il meurt lui aussi et c’est ce qui s’est passé. Ma vie est partie avec eux, mais je dois rester forte pour ma fille. »

« Rejoindre ses frères au paradis »

Alors que l’avion décolle, Faten, assise à côté de sa mère, signale que son œil éborgné lui fait mal. Les médecins l’allongent sur un brancard, installé sur les sièges repliés, et lui administrent une perfusion de calmant. « Depuis la mort de ses deux frères, Faten ne parle que très peu. Avant, elle était très mignonne. Si je vous montrais d’anciennes photos d’elle, vous ne la reconnaîtriez pas », confie Sahar. Son fils cadet, Yazan, 5 ans, court dans les couloirs de l’avion. Il était très proche de ses deux frères tués. Depuis leur mort, « il est en colère, explique sa mère. Il ne cesse de me demander de l’amener chez les médecins pour qu’il puisse rejoindre ses frères au paradis. »

Pour lire la suite de ce papier indigne au goût de bluette, cliquez sur le lien ci-dessous:

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/24/le-vol-de-la-delivrance-dans-l-avion-qui-evacue-des-jeunes-gazaouis-malades-et-blesses-vers-abou-dhabi_6218392_3210.html

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8 Comments

  1. Les lecteurs ont bien compris que pour être publiés dans Le Monde, il y a impérativement des cases à cocher telles que : antisémitisme et islamo collaborationnisme. D’où une grande différence d’empathie envers les victimes selon leur origine.

    • Nous sommes tellement inquiets pour nos otages, pour les jeunes enfants Bibas, j’essaie de garder espoir pour eux, mais toujours je me demande comment peuvent ils survivre depuis le 7 octobre, nous ne savons même pas ou ils se trouvent. Et cet immonde “Le Monde” inhumain, politisé à l’ extrème, Quelle honte que ce journal.

  2. Merci pour ces témoignages, n’oublions pas que France 24, France infos distillent à
    longueur de journée des commentaires perfides
    Heureusement il reste CNews et Europe l
    Qu’Israël gagne face aux barbares et que nos otages reviennent enfin à la maison

  3. Les seuls médias qui ne soient PAS racistes et antisémites sont presque tous visés par notre gouvernement fasciste. Ex Cnews et Causeur. Ou bien (L’Express) ils ne le sont pas encore mais ont la bride sur le cou. D’ailleurs on ne peut même pas dire que la liberté d’expression est menacée en Occident…puisqu’elle a déjà depuis longtemps disparu. Dans les sociétés où règne le politiquement correct, la liberté d’expression n’existe pas. Même en dehors de l’espace public, même dans la sphère privée, les gens ont peur de dire ce qu’ils pensent.

  4. j’ai honte pour la France des humanistes et des libertés qui brident les seuls journaux qui parlent de nos otages ,et de notre douleur , mais que les Français se rassurent bientôt dans ses journaux , les journalistes écrieront des articles sur des attentats qui se passeront en France , perpétrés par des terroristes musulmans car n’oubliant pas toutes les démocraties sont contraires à leur fanatisme , comme cela c’est déjà produit

  5. @Esther Des actes terroristes (comme le Malien poignardant des gens au hasard) ou motivés par la haine anti Juifs/Blancs/Occidentaux (ce qui in fine revient au même) ont lieu très
    régulièrement mais le gvt français les étouffe presque systématiquement.
    La France, c’est Gaza-sur-Seine.

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