Le rôle de l’UNRWA : Perpétuer la guerre contre Israël. Justin Amler. traduction: Daniella Pinkstein

L’argent des contribuables américains, grâce à l’administration Biden, va à nouveau directement à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), une agence qui promeut des messages de haine contre Israël et nie son droit à exister. Sur la photo : un plan fixe du film documentaire « Camp Jihad », présentant un camp d’été à Gaza parrainé et financé par l’UNWRA.

L’UNRWA (L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient ) a été fondé en décembre 1949, après la défaite de six armées arabes devant leur tentative échouée de détruire l’État d’Israël à peine naissant.

A sa presque immédiate création, l’UNRWA a été détourné dans le but de livrer bataille à l’existence d’Israël, à l’aide d’un ensemble de conditions et de politiques relatives aux réfugiés s’appliquant exclusivement et uniquement aux Arabes palestiniens.

Ces conditions et cette politique n’ont pu exister et être perpétuées seulement parce que, contrairement à Israël qui a absorbé la grande majorité des Juifs expulsés du monde arabe et musulman, les pays arabes ont, quant à eux, fermé leur porte aux réfugiés palestiniens. Plutôt que les aider, de les intégrer ou de les émanciper, grâce à leurs abondantes ressources, ils ont sciemment choisi de les maintenir dans des camps de réfugiés. A l’époque de l’occupation jordanienne, les Palestiniens de Cisjordanie avaient fini par obtenir la citoyenneté jordanienne, mais ils conservèrent tout de même leur statut de réfugiés, contrairement à tous les autres réfugiés au monde qui parviennent à obtenir une citoyenneté.

L’UNRWA avait pour mission de répondre aux besoins des Arabes déplacés par le conflit, en leur apportant aide, éducation et logement, mais il n’en fut rien. Au contraire, cet Office s’est transformé en un mécanisme infaillible perpétuant la guerre arabe contre Israël.

L’UNRWA a créé une définition grotesque du réfugié, en signifiant qu’il rentrait dans cette catégorie dès lors où “son lieu normal de résidence était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948, et s’il avait perdu son domicile et ses moyens de subsistance à la suite du conflit israélo-arabe de 1948”. 

Pire encore, cette définition a ensuite été étendue à tous les descendants, ce qui signifie que toute personne ayant vécu dans la Palestine mandataire pendant à peine de deux ans et l’ayant quittée pour n’importe quelle raison serait déclarée réfugié – un statut transmis ensuite à ses descendants et aux descendants de ses descendants, et cela jusqu’à la fin des temps, combien même obtiendraient-ils la citoyenneté d’un autre pays.

Cette situation est à contre-courant, drastiquement opposée à celle de tous les autres groupes de réfugiés de la planète. Cela explique bien entendu la hausse croissante du nombre de réfugiés palestiniens, passée d’environ 700 000 en 1948 à presque 5,9 millions aujourd’hui.

Toutes les facettes de l’UNRWA, quel que soit l’angle de vue, visent à perpétuer l’existence de ces dits “réfugiés”, pour justifier de leur « retour » dans leurs inexistantes maisons ancestrales en Israël – fantasme pour le moins dangereux, puisqu’il signifierait la fin du seul État juif au monde.

Le mandat de l’UNRWA interdit la réinstallation des réfugiés et exige au contraire qu’ils soient maintenus dans ce permanent état d’apatridie déraciné. Son système éducatif leur enseigne à haïr les Juifs et à considérer Israël comme un État illégitime. Dans tous les manuels scolaires, l’entièreté de l’État juif est légendé, désigné, clamé comme étant la “Palestine”.

Cela va de soi que les politiques et le comportement actuel sans précédent de l’UNRWA s’alignent parfaitement sur l’idéologie et la charte du Hamas qui exhortent à la destruction d’Israël par la violence, le crime ou l’expulsion de tous les citoyens juifs.

Lors du coup d’État du Hamas à Gaza en juin 2007, ils ont très rapidement intégré leurs combattants, infrastructures et équipements militaires dans toutes les infrastructures civiles de Gaza, y compris bien sûr dans celles de l’UNRWA. Il convient également de rappeler que le Hamas bénéficiait déjà d’un soutien populaire à Gaza, ayant remporté une pluralité de voix lors des élections palestiniennes de 2006, et qu’au fur et à mesure du soutien grandissant de la population, de plus en plus de membres du personnel de l’UNRWA étaient affiliés au Hamas.

En mai 2023, quelques mois seulement avant les attaques terroristes du 7 octobre, le Parlement européen avait adopté, pour la quatrième année consécutive, une résolution condamnant le contenu “haineux” des manuels de l’Autorité palestinienne utilisés par l’UNRWA et  exigeant que “toutes les références antisémites soient enfin supprimées, ainsi que toutes les incitations à la haine et à la violence”.

Cette exigence a complétement été ignorée, mais l’argent des États donateurs à l’UNRWA a, en revanche, continué d’affluer.

Sans surprise aucune, lorsque les terroristes du Hamas, incluant des civils et des individus d’autres organisations terroristes basées à Gaza, ont envahi Israël depuis Gaza le 7 octobre, se trouvaient parmi eux des employés de l’UNRWA participant gaillardement aux massacres, aux viols, aux tortures et aux enlèvements. Tous avaient été de toute façon éduqués dans ces écoles de l’UNRWA dans la même haine.

Il est donc pour le moins impossible de considérer sérieusement les déclarations du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lorsqu’il se dit “horrifié” par les révélations démontrant d’une part l’implication d’au moins douze fonctionnaires et membres de l’UNRWA dans le massacre du 7 octobre,  et alléguant d’autre part que 10 % des 13 000 employés de l’UNRWA à Gaza sont membres de groupes terroristes, avec pour la moitié un lien familial étroit avec le Hamas ou le Djihad islamique.

Voilà des décennies que les responsables israéliens crient au loup. L’ONU, dont les structures bureaucratiques tendent vers un parti pris anti-israélien ostentatoire, a délibérément choisi de fermer les yeux et de ne prétendre rien entendre.

Faisant suite à ces révélations, nombre de pays comme les États-Unis et l’Australie, ont décidé de suspendre le financement de l’UNRWA, dans l’attente d’une enquête sur ses liens avec le terrorisme. S’il est vrai que l’UNRWA distribue la majeure partie de l’aide humanitaire à Gaza, il est également vrai qu’au cours de ces quatre derniers mois, le Hamas a détourné, selon les renseignements israéliens, jusqu’à 66 % de cette aide. Dans les faits l’UNRWA sert donc de ligne d’approvisionnement pour le Hamas, et non pour l’aide urgente aux habitants de Gaza.

Pour l’UNRWA, la guerre de 1948 se poursuit indéfiniment. Son existence même est la preuve la garantie pérenne d’une réalité offrant au monde cette plaie béante des éternels réfugiés palestiniens qui ne cesse de s’ouvrir et qui, dans ces circonstances, ne laisse espérer aucune guérison.

Pour avancer enfin vers une paix véritable, l’UNRWA doit impérativement être démantelée au plus vite et ses fonctions restructurées par de plus dignes organismes de l’ONU tels que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), principale agence de l’ONU chargée de millions de réfugiés, qui ne sont pas palestiniens. Le HCR, contrairement à l’UNRWA, est parvenu à donner un lieu de vie et de sécurité à plus de 50 millions de réfugiés, a contrario de les enfermer dans la précarité, le ressentiment, ou de les encourager à la violence et la haine.

© Justin Amler Traduit par Daniella Pinkstein

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