Ceux dont on ne parle jamais: les réfugiés de l’intérieur

Ceux dont on ne parle jamais, les réfugiés de l’intérieur.

Je me suis permis de vous faire part en tant qu’Israëlien (de gauche) de mon analyse en ce qui concerne ceux que le gouvernement appelle officiellement “les déplacés”, (dont je suis), dans le cadre de mon édito  du jeudi 1er février. 

Pour rappel tous ceux qui n’habitent pas au delà de 4kms des frontières sud et nord sont logés en “pension complète” dans des hôtels, et les chanceux qui trouvent un point de chute dans un appartement libre,  chez un de leurs amis, ou chez un membre de leur famille: ces derniers reçoivent entre 3600 et 4800 shekels par mois, 900 et 1200 euros en plus de leur retraite. 

Un défraiement moins cher que le logement “full board” dans un hôtel. 

Ceux qui sont logés dans les hôtels n’ont à l’évidence rien besion d’autre…

“Au delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable”

Mais quid de ceux qui se retrouvent plus loin de cette frontière “erouv ” de 4 kms + 1 mètre?

Ils n’ont à l’évidence aucune raison d’être inquiets, encore moins d’avoir peur. 

Cela va sans dire, mais il vaut mieux néanmoins le dire, que les missiles du Hamas et du Hezbollah sont calibrés  pour ne tomber qu’au plus à 3 km et 900 mètres le long des frontières du nord et du sud.

Combien de villages, kibboutz, selon cette doctrine, ne sont toujours pas évacués.

Cent mètres est une aberration, une trahison de ce que nous enseigne la Torah.

Depuis dix ans la politique Bibiesque au niveau de toutes les aides sociales a été de les faire porter autant que faire se peut sur la société civile.

D’aucuns d’entre vous, -je leur adresse un grand merci,- se sont portés volontaires de France, des Etats Unis et  de tant d’autres pays. Mais c’est ponctuel.

Les réfugiés de l’intérieur n’effectuent pas un aller-retour. Ils n’ont ni aller, ni retour.

Comme toujours en Israël des cercles d’entraides se sont constitués.

Je me permet de vous rapporter la situation, qui n’est pas la seule loin sans faut, de cette femme religieuse  avec ses six enfants. Elle était une “erouv”. Proche de chez elle, un petit missile est tombé.

Grâce à ce cercle elle a pu à 50 km de chez elle trouver refuge dans une famille religieuse à Bne Brak…

Le génie juif n’est pas l’apanage de ce gouvernement. Combien de centaines de centaines de mètres carrés de bureaux inoccupés qui bien avant le 7 octobre ne trouvaient pas preneur ? Ces bureaux transformés en habitation provisoire avec un tant soit peu d’intelligence pourraient être la solution à bien des problèmes des “4km + 100 mètres”.

Pendant ce temps, combien vois-je de tours qui se construisent à Tel Aviv et à Jérusalem entre autres.

En temps de guerre est-ce la priorité ? Non, non et non. Que le gouvernement fasse venir après des accords avec des pays africains une main d’oeuvre bon marché pour l’agriculture mais pas pour remplacer le “plombier polonais”. 

Chaque semaine le “panier de la ménagère” de moins de 50 ans avec 2 à 6 enfants … ne cesse d’augmenter, car quatre distributeurs-conglomérats contrôlent le marché alimentaire.

Savez-vous que 765 000 enfants arrivent à l’école sans avoir eu de petit déjeuner.

Savez-vous que deux millions ne peuvent se permettre qu’entre deux-trois repas chauds par semaine.

Savez vous … mais peut-être lisez-vous ma revue de presse.

Où se trouvait D.ieu entre le 6 octobre soir et le 7 octobre matin.

Je suis à sa recherche pour eux.

© Michel Israel Jefroykin

Jérusalem le 7  février. 

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