Marc Knobel. Un certain 7 octobre 2023, l’abomination, la merde et la mort

7 décembre 2023

Il y a deux mois, le 7 octobre, les islamistes du Hamas sont venus faucher, écraser la vie dans une intention clairement et totalement génocidaire. Le but ultime? Tuer des Juifs, tuer, tuer, tuer et encore tuer.

Des meubles et des murs calcinés dans l’une des multiples maisons ciblées par un commando terroriste du Hamas dans le kibboutz Nir Oz. La petite communauté agricole du sud d’Israël se trouve à proximité de la bande de Gaza. Image prise le jeudi 19 octobre 2023 de l’attaque meurtrière du 7 octobre 2023. Photo : Francisco Seco/AP.

Le 7 octobre aurait pu être une journée comme une autre en Israël, une journée plus ou moins ensoleillée, calme, tranquille. Il n’en fut rien. Cette journée du 7 octobre et les suivantes sont définitivement marquées du sceau de la sauvagerie, du sceau de la barbarie, du sceau de l’inhumanité et de la mort. Depuis que des escouades d’islamistes assoiffés de sang et en hurlant frénétiquement « Allahou Akbar » ont franchi une barrière que quelques militaires israéliens présentaient jusque-là, naïvement ou sottement, comme étant un mur forcément infranchissable. 

Par petits groupes et selon des plans établis et calculés minutieusement et longtemps à l’avance, les terroristes du Hamas, endoctrinés jusqu’à plus soif, fanatisés à l’extrême, entraînés à tuer, sont entrés en territoire israélien pour y déclarer la guerre, assassiner, égorger, décapiter, détruire, brûler, frapper, violer, kidnapper indistinctement femmes, bébés, enfants, adolescents, adultes, vieillards, israéliens et étrangers et tous les civils qui se trouvaient dans des kibboutz ainsi que des travailleurs étrangers. Pourtant, ces kibboutz étaient des havres de paix, d’harmonie et de tranquillité et les kibboutziques (de gauche) qui y vivaient tranquillement soutenaient et à raison une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien. Peu importe au Hamas. Aujourd’hui, les kibboutz portent encore les stigmates et l’odeur putride de la mort. 

Ailleurs, des raveurs faisaient la fête jusqu’au petit matin et dansaient joyeusement, s’embrassaient, se souriaient, vivaient au rythme de la seule musique et de l’éternelle jeunesse. Ils ont été massacrés dans un déchaînement d’une violence inouïe. Les images qui ont été diffusées où l’on voit toutes ces carcasses de voitures calcinées et étalées sur des centaines de mètres, prouvent à quel point ces jeunes gens ont vécu un véritable cauchemar. Fuyant désespérément, sans jamais pouvoir se défendre, des femmes ont également été violées. Des kidnappings et des viols qui indiffèrent encore aujourd’hui, les consciences prétendument féministes de certaines militantes, dont l’indignation est à géométrie variable. 

Parallèlement, des milliers de missiles ont été tirés sur tout le sud et le centre d’Israël, dans un incroyable déluge de feu. Plutôt que de construire Gaza et de secourir les Gazaouis qui y vivent, le Hamas a détourné l’argent qui a été abondamment versé par des organisations humanitaires, des États et l’Union européenne, pour construire des centaines de kilomètres de tunnels souterrains et s’armer en vue de menacer et de bombarder continuellement le sud d’Israël. Ce n’est pas tant le développement de Gaza qui importait au Hamas, mais l’infrastructure terroriste qu’il bâtissait méticuleusement dans et juste à côté des hôpitaux, des écoles, des logements et de toute la population civile gazaouie, faisant d’elle et avec quel cynisme, son unique bouclier.

Le 7 octobre, les islamistes du Hamas sont venus faucher, écraser la vie dans une intention clairement et totalement génocidaire. Le but ultime ? Tuer des Juifs, tuer, tuer, tuer et encore tuer. 

Nous pensions que cela n’arriverait plus. Nous dormions sous nos lauriers. Naïvement, oubliant par là-même comment et ô combien la barbarie peut se réveiller.

Le 7 octobre, les islamistes endoctrinés et commandés par celles et ceux qui se réfugient et se vautrent comme des nababs dans les hôtels les plus sécurisés et luxueux de Doha (cette nouvelle Sodome) sont venus écraser l’humanité et souiller le nom même d’un Dieu, dont ils ignorent tout et ne comprennent rien. Ce faisant, ce 7 octobre, ces hordes fanatiques ont également sacrifié et la cause palestinienne et les Gazaouis sur l’autel de leur folie. 

Parce qu’en vérité, peu leur importe que les gazaouis souffrent, soient bombardés et que des familles soient tuées par les bombardements israéliens. Parce qu’en effet, des enfants palestiniens sont tués aussi et que ces souffrances font mal. Et personne, je dis bien personne ne doit, ni ne devrait se réjouir de la souffrance des autres, y compris palestinienne, bien évidemment. La guerre n’est pas un travail, la guerre n’est pas un jeu, la guerre est une monstruosité. Les gazaouis souffrent. Il faudra tout reconstruire et bâtir la paix.

Pour autant, dans sa charte adoptée le 18 août 1988[1], le Hamas est on ne peut plus clair. Dans son article 8, le Hamas y rappelle sa devise suprême : « Dieu est son but, l’Apôtre son modèle, le Coran sa constitution, le djihad son chemin et la mort sur le chemin de Dieu la plus éminente de ses espérances. » Tout est dit. Tout tient en cette folie islamiste qui ne magnifie que la mort, qui entretient le seul culte de la mort, qui propose une seule alternative à cette misère humaine en un outre-tombe, dont ils prétendent qu’il serait forcément paradisiaque.

Depuis, cette date du 7 octobre est marquée définitivement du seul trait de l’abomination.

Cette funeste date restera dans l’histoire, comme les attaques revendiquées par l’organisation terroriste djihadiste Al-Qaïda, le 11 septembre 2001. Lorsque deux avions détournés par des kamikazes viennent s’écraser sur les deux tours jumelles du World Trade Center, à New-York, (également à Arlington, en Virginie, et à Shanksville, en Pennsylvanie). Comme ce 13 novembre 2015, lorsque une série de fusillades et d’attaques-suicides islamistes revendiquées par l’organisation terroriste de Daech, viennent ensanglanter les rues de Paris et de sa périphérie (130 morts, 413 blessés). 

L’abomination c’est de vouloir une guerre totale et de sacrifier sa population. L’abomination est celle des commanditaires véreux, corrompus et lâches, qui sont planqués à Doha. L’abomination est celle des terroristes fous. L’abomination est celle des monstres qui perpétuent ces massacres, ce 7 octobre, dans un déluge de feu, une orgie de haine, d’une bestialité sans nom. L’abomination du 7 octobre résonne dans nos têtes, glace le sang, fait couler des larmes de désespoir, fait hurler l’humanité, secoue nos cœurs et fragilise notre monde, une fois de plus. 

Ce 7 octobre 2023 est une journée de merde, la merde que cultive ces fous. 

© Marc Knobel


Marc Knobel est historien, il a publié en 2012, l’Internet de la haine (Berg International, 184 pages). Il publie chez Hermann en 2021, Cyberhaine. Propagande, antisémitisme sur Internet.


[1] Voir à ce sujet : https://laregledujeu.org/2023/10/07/39643/quelle-est-lideologie-du-mouvement-islamiste-du-hamas-et-quel-modele-veut-il-imposer-a-la-societe-palestinienne/


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1 Comment

  1. Ce 7 octobre 2023 restera à jamais la réalité que tout espoir de paix avec les arabes de gaza a été anéantie. Il y avait déjà peu de chance qu’une entente puisse exister avec ces arabes qui ne souhaitent que la destruction d’Israel et des sa population.Les malheureux habitants des kiboutzim ont fait confiance à ces gazaouis en les laissant entrer chez eux; nous connaissons les résultats de l’ aveuglement de cette gauche israelienne pleine de bonnes intentions qui leur a coûté la vie.

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