Schibboleth – Actualité de Freud – Troisième séance 7 octobre 2023: La neutralité en question(s) ? DEMAIN Jeudi 18 janvier 2024

Chères amies et chers amis,

Nous avons le plaisir et l’honneur de vous inviter aux évènements suivants :
Séminaire 2023-2024
Schibboleth – Actualité de Freud
Figures et scènes de l’actualité
Sous la direction de
Michel Gad WOLKOWICZ
Association Internationale Schibboleth – Actualité de Freud

&
The Interdisciplinary Institute Schibboleth – Presence of Freud
מכון אינטר-דיסציפלינרי שיבולת , נוכחותו של פרויד

Troisième séance 7 octobre 2023


La neutralité en question(s) ?
Jeudi 18 janvier 2024
de 20h30 à 23h00 (heure française)

à Paris
ISEG, 28 rue des Francs-Bourgeois, 75004 PARIS
Accueil dès 19h45

&

En visioconférence internationale
via Zoom
Plan Vigipirate :
accueil 19h45 – 20h30
ensuite, ouvertures ponctuelles ; la porte sera fermée à 21h

INSCRIPTION


Sous la présidence de Michel Gad WOLKOWICZ, psychanalyste (APF) ; professeur ass./visiting professor, Psychopathologie (Universités de Paris Sud, Tel Aviv, Glasgow) ; président de : l’Association Internationale Schibboleth – Actualité de Freud & The Interdisciplinary Institute Schibboleth – Presence of Freud מכון אינטר-דיסציפלינרי שיבולת , נוכחותו של פרויד ; auteur, entre autres, de : La transmission en question(s) (dir.) (In Press, 2020) ; L’identité en question(s) – Qu’est-ce qu’un peuple ? / Le Sujet Juif (dir.) (In Press, 2022) ; L’Affaire Sarah Halimi ou l’éradication du sujet (dir.)(Éditions David Reinharc, 2022)


Intervenants pressentis :

Evelyne Chauvet, Jean-Pierre Winter, Jean-Jacques Moscovitz, Thibault Moreau, François Richard, Alexis Lacroix, Abnousse Shalmani, Frédéric Encel, Pascal Bruckner, Céline Pina, Nellu Cohn, Olivier Douville, Ann-Belinda Preis, Manuel Valls, Renée Fregosi, Georges-Elia Sarfati, Yana Grinshpun…

Le 7 octobre 2023, les terroristes islamistes palestiniens du Hamas venant de Gaza perpètrent un massacre de masse génocidaire de femmes, d’hommes, d’enfants, de bébés, de vieillards sur le sol même d’Israël, filmant et diffusant les scènes d’une barbarie absolue et inédite depuis la Shoah et les pogroms, exhibant leur jouissance terrifiante et omnipotente.

Les Sociétés psychanalytiques (à l’exception notable de la Société Psychanalytique Israélienne) se limiteront à des communiqués internes et neutres, omettant de nommer l’événement, les criminels, l’idéologie qui les nourrit, les régimes qui les financent, se contentant de dénoncer génériquement l’horreur inhumaine (gommant le nom d’Israël…) de la même manière que tant de médias, ONG et instances internationales dites humanitaires, institutions religieuses, politiques, et tant de gens, en quête de pureté narcissique dans leur miroir déformé et perverti, qui prétendent incarner le monde de la culture, prescrivent le juste et le bien… telles les vociférantes metoo qui se substituent à la Justice pour condamner Polanski ou Depardieu, mais restent silencieuses ou réclament des preuves pour les tortures, viols, rafles, mutilations et féminicides des femmes juives israéliennes, et qui au mieux confondront l’extermination propre aux attaques palestiniennes et la guerre en défense menée par l’armée d’un État démocratique, et, au pire et de façon perverse, inverseront très vite les rôles bourreaux/victimes et réclameront un cessez-le-feu qui protègera les exterminateurs en difficulté.

Freud dans les années 30 avait déjà exprimé sa désillusion relative aux psychanalystes pas meilleurs que les autres face au bolchevisme et au nazisme, et Chasseguet-Smirgel houspillera à Hambourg en 1975 ses collègues de l’IPA, les derniers des spécialistes à prendre en compte la Shoah et les effets traumatiques extrêmes.

Qu’en est il donc de la neutralité des psychanalystes d’une part dans la cure et d’autre part face à des événements meurtriers et exterminateurs, de situations de déshumain, d’attaques des marqueurs civilisationnels, transcendant des rhétoriques d’opinions et de conflits politiques… ? Question qui se pose également pour les historiens, les responsables médiatiques et politiques, dans l’exercice ordinaire de leur métier, mais aussi dans cette circonstance extrême de rupture anthropologique, de destruction de l’humanité de l’homme : être (rester) neutre alors relève-t-il d’un choix ou bien d’une esquive ? Quelle liberté, quelle responsabilité dans la neutralité ?

– ש –

***

Quatrième séance


7 octobre 2023
L’image en question(s) ?
Jeudi 29 février 2024
de 20h30 à 23h00 (heure française)

à Paris
ISEG, 28 rue des Francs-Bourgeois, 75004 PARIS
Accueil dès 19h45
&
En visioconférence internationale
via Zoom
Plan Vigipirate :
Accueil 19h45 – 20h30
Ensuite, ouvertures ponctuelles ; la porte sera fermée à 21h

Intervenants pressentis :

Michel Gad Wolkowicz, Michaël Prazan, Daniel Dayan, Evelyne Chauvet, Céline Pina, Jean-Jacques Moscovitz, Abnousse Shalmani, Jean-Pierre Winter, Rachel Rosenblum, Nellu Cohn, Eva Weil, Bernard Golse, Daniel Leconte, Georges Benayoun, André Djaoui…

Le 7 octobre 2023, Les terroristes palestiniens génocidaires se sont filmés en exécutant les pires massacres de masse, le carnage le plus épouvantable sur chacune des 1400 victimes israéliennes, depuis la Shoah par les nazis, et les pogroms les plus terrifiants de Russie, de Pologne, d’Ukraine, et ils ont diffusé les images de leur jouissance triomphale signant leur toute-puissance narcissique érotisée, de terreur et d’emprise sur l’autre, sur le psychique, sur le monde.

Quels effets d’effroi, de fascination, de déni, de désaveu, de jouissance perverse, ou d’intégration de la réalité ? Quel intérêt historique, psychologique, pédagogique, éthique, y a-t-il à montrer, à proposer, voir à imposer le film ? Quels en sont les risques ?
Et si on le montre, en retirer les images, les plus crues en tout cas, des sévices sexuels ?
À qui ? Pour qui ? Pour quoi ?
Et le rapport au traumatisme, absolu, inédit, abyssal ? Honte ? Élaboration ? Lien singulier/collectif ?
– ש –

PROCHAINS ÉVÈNEMENTS
GROUPES CLINIQUES
Voir le programme et s’adresser à contact@schibboleth.fr

SÉMINAIRE DE PARIS, SAISON 2023-2024
Séances suivantes
dates et thèmes à préciser
thèmes pressentis :

« De la psychanalyse dans le monde du temps de Freud à la psychanalyse actuelle » (Olivier Douville, Jean-Jacques Moscovitz…).
« Autour du cinéma de Claude Lanzmann ».
« La clinique psychanalytique et ses ressources ».
« René Frydman : question de reproduction ? »


SÉMINAIRE DE TEL AVIV, SAISON 2023-2024

Programme établi prochainement
Deux séances, à l’Institut Français d’Israël, Tel Aviv
dates à préciser
Thèmes :
Fraternel/fratricide
La haine
– ש –

☞ INSCRIPTION
PARIS

  1. écrire à secretariat@schibboleth.fr ; ou à drubin1007@gmail.com (séminaire de Tel Aviv)
  2. une participation aux frais est demandée ;
  3. un lien d’accès à la visioconférence sera adressé aux inscrits, la veille de l’évènement.
    Détail des participations aux frais
    Individuelle
  • 15€ par personne et par séance (5€ pour les étudiants de moins de 26 ans) ;
  • 80€ par personne, pour les séances des séminaires parisien et israélien de la saison, en présence et en zoom (30€, pour les étudiants de moins de 26 ans) ;
    Institutionnelle (une institution la règle pour tous ses membres)
  • 150€ pour le cycle 2022-2023, pour les séances des séminaires parisien et israélien de la saison, en présence et en zoom.

Nous vous remercions de diffuser auprès de ceux que cela intéresserait.
– ש –

Vient de paraître

Deux ouvrages Schibboleth – Actualité de Freud, sous la direction de Michel Gad Wolkowicz, parus aux éditions Hermann : 

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1 Comment

  1. Contrairement à ce que pensent les ignorants, la neutralité du psychanalyste n’est pas la tiédeur et encore moins l’indifférence. C’est la règle de ne pas influencer le patient grâce à une écoute non directive et indépendante de son propre Idéal. C’est aussi pouvoir entendre ce qui, dans le transfert, appartient à la sphère du négatif tout autant qu’à celle du positif.
    Le 10 octobre, j’ai pu travailler avec une patiente dont la nièce de 18 ans avait été assassinée par le ‘hamas. Je n’ai pu ni voulu rester neutre, et je ne le regrette pas. Il est vrai qu’il ne s’agissait pas d’une cure type…

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