Favori pour devenir le nouveau Premier ministre : Gabriel Attal, jeune prodige de 34 ans


La démission d’Élisabeth Borne a été officialisée hier soir et le Président devrait annoncer dans l’heure le nom du nouveau PM.

Si les pronostics vont bon train, le nom de Gabriel Attal revient sans cesse comme celui qui aura le poste.

On le surnomme l’élève prodige de la macronie et on le regarde grimper les échelons du pouvoir via un parcours politique quasiment sans faute.

Passé par Sciences Po Paris, il a milité au Parti socialiste et a 23 ans lorsqu’il intègre le cabinet de Marisol Touraine, ministre de la Santé de François Hollande.

2016: il rejoint “En Marche”, le parti d’Emmanuel Macron.

Élu député des Hauts-de-Seine, il entre au gouvernement en 2018 comme secrétaire d’État à la jeunesse: il a 29 ans.

Le voilà nommé porte-parole sous Jean Castex entre 2020 et 2022.

Le voilà ensuite ministre délégué aux Comptes publics, et depuis six mois ministre de l’Éducation.

Les sondages le désignent comme le ministre préféré des Français.

Candidat crédible pour l’Élysée en 2027, s’il est nommé ce matin, survivra-t-il à l’enfer de Matignon.

TJ

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8 Comments

  1. On pourrait rapprocher le parcours de Attal de celui de Bardella : 34 ans et 29 ans ascension fulgurante de deux jeunes gens au physique séduisant qui démonétisent les anciens leaders !
    Un jour , il est probable que les deux nouvelles stars du monde politique français seront en confrontation pour le poste le plus élevé . En tout cas , la nomination de Gabriel Attal a dû faire grincer les dents chez les responsables du RN !

    • “la nomination de Gabriel Attal a dû faire grincer les dents chez les responsables du RN” ! Elle ne semble pas trop leur plaire, en effet mais j’ai plutôt été étonnée d’entendre sur CNews Robert Ménard, qui est “une figure emblématique de l’extrême-droite” dire sa satisfaction de voir Gabriel Attal premier ministre. Il approuve tout ce qu’il a fait jusqu’à présent pour l’Education Nationale et lui souhaite bonne chance. Pour lui, seul compte “l’intérêt de la France”. Il lui semble donc que la nomination de Gabriel Attal aille dans ce sens.

      • Robert Ménard , maire de Béziers, n’est pas au RN . Il est de droite tt simplement mais le RN n’a jamais présenté de candidat contre lui .

  2. @Andre Mamou En cas de “confrontation” electorale, on sait déjà que comme ses prédécesseurs GA se fera élire en agitant le spectre d’une extrême droite imaginaire et pour ce faire il lui faudra obtenir les voix des islamistes, des melenchonistes et de presque tous les fascistes racistes et antisémites de France et de Navare. Hollande a été élu de cette manière, Macron également et le successeur de Macron le sera de nouveau. Et c’est ainsi que la Bête Immonde remporte toutes les élections. C’est joué d’avance.
    N’avez-vous toujours compris comment fonctionne notre système politique ?

    • Ce n’est plus totalement vrai . Les 90 députés RN ont été élus sur un programme électoral de gauche ( pouvoir d’achat et allocations …) plus un programme de défiance à l’égard des immigrés islamistes que les français des classes ouvrières veulent fuir .

      • Mais précisément : le RN n’a plus rien d’un parti d’extrême droite. Il est même beaucoup moins à droite que LREM depuis le début, à l’opposé de la newspeak en vigueur. La FI est un ramassis de néo nazis. Et LREM se situe du côté des seconds. Seule l’inculture politique totale des Français (et des Européens) modernes permet d’expliquer cette sorte de négation du réel et d’inversion totale
        des étiquettes. Idéologiquement, LREM correspond à un mélange de Thatcher (droite capitaliste dure) et des Indigènes de la République (les nazis pro Hamas).

  3. Gabriel Attal peut sembler charmant et sympathique, mais le fait d’appartenir à la Macronie suffit pour le discréditer totalement. On ne peut pas être républicain et aimer son pays tout en appartenant au parti macroniste.

  4. Je serai moins catégorique que Claire et le jugerai sur ses actes. Ce qu’il a fait jusqu’à présent à l’Éducation Nationale est à porter à son crédit. Il s’est totalement démarqué de son très macronien – me semble-t-il – prédécesseur.
    Mon seul regret : qu’il ait quitté ce ministère après un début si prometteur.

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