Paul Germon. Justice: Y aurait il en 2023 des victimes de haine moins victimes que d’autres ? 

Pas de déchéance de nationalité ni d’expulsion pour l’imam franco-marocain de Beaucaire, condamné à du sursis pour apologie du terrorisme après avoir appelé à “combattre” et “tuer” les juifs

Le système judiciaire français est censé garantir l’égalité de traitement devant la loi, indépendamment de la religion, de l’origine ethnique ou de tout autre facteur.

Six à dix mois de prison ferme ont été prononcés à l’encontre de six personnes qui avaient pris part, samedi, à une manifestation d’ultradroite à Romans-sur-Isère. Ils défilaient après la mort du jeune Thomas, poignardé à la fin d’un bal. 

L’imam de la mosquée de Beaucaire, dans le Gard, avait été condamné à huit mois de prison avec sursis, jeudi 2 novembre, à Nîmes, pour apologie du terrorisme et provocation à la haine ou à la violence après avoir appelé au meurtre de juifs .

il est légitime de se poser des questions sur l’équilibre des décisions judiciaires en regard des principes d’égalité qui la regissent et de demander une cohérence dans le traitement de toutes les formes de crimes et de discours de haine.

On est en droit de se poser la question : 

De quoi ce traitement inégal est il le nom ? 

Y aurait il en 2023 des victimes de haine moins victimes que d’autres ? 

C’est selon ? Selon quoi justement ? 

Il est important de travailler vers un système judiciaire qui inspire confiance et qui traite toutes les victimes avec la même considération et le même respect, indépendamment de leur appartenance religieuse ou ethnique .

© Paul Germon

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