Tsahal-Hamas : le grand bluff

Depuis Simhat Torah il y a 8 jours qu’on attend.
Tsahal doit intervenir dans Gaza. Le Premier ministre l’a dit et l’a promis.

Il y a des otages, 100 ou 150 que les terroristes ont capturés. Il y a eu des massacres : des vieux, des jeunes, des filles violées, des nourrissons décapités… le musée des horreurs. Jamais on n’est allé aussi loin en cruauté.

Les israéliens ont annoncé que leur réaction serait terrible. Depuis une semaine Gaza city est bombardée et des centaines de tonnes de bombes larguées toutes les 4 heures la détruisent méthodiquement.

Des soldats isréaliens à Sdérot, le 12 octobre 2023.

Mais il y a encore des roquettes qui arrivent sur Ashquelon et même aux abords de Tel Aviv. Le Premier ministre avertit les habitants de Gaza et leur donne des courts délais pour évacuer le nord et se réfugier au sud vers l’Egypte.

Quand on a la maîtrise des airs, bombarder des immeubles est une réaction facile, terrible et qui ne règle pourtant rien. Il y a un Gaza souterrain où des pièges mortels attendent l’irruption des soldats israéliens.

Faudra t il noyer les tunnels ?
Alors le monde attend que Tsahal se décide !
« Retenez moi ou je fais un malheur » c’est un peu l’impression que donne Tsahal.

Va t’on laisser les otages aux bons soins des intermédiaires qui les échangeraient selon les normes habituelles depuis Gilad Shalit: un contre mille.

Mais un autre scénario commence à apparaître.
Tsahal n’avait pas besoin d’une semaine pour se préparer car son métier, son activité, son but c’est d’être toujours prêt.

Cela fait une semaine que des troupes spéciales sont infiltrées dans Gaza pour repérer, pour ramasser tout ce qui pourrait servir : casernes, tunnels, dépôts.

Selon des observateurs, ils auraient rapporté que les miliciens du Hamas sont déçus : ils espéraient le soulèvement des arabes israéliens et des sujets de Mahmoud Abbas, ils attendaient l’intervention du Hezbollah. Mais rien n’est venu : un porte avions américain est devant les côtes du Liban. La destruction de Gaza n’incite pas à partager le sort du Hamas.

Les terroristes pourraient bien ne pas opposer une résistance farouche à l’avancée des blindés de Tsahal.

C’est du moins ce qui se murmure et ce qui se devine dans les jeux complexes des intimidations militaires.

© André Simon Mamou

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1 Comment

  1. Les pièges sont nombreux et Tsahal à parfaitement raison de prendre son temps de manière à faire mijoter les “Hamas” afin de les ramollir aux maximum et de les envoyer “rejoindre leurs 72 vierges” .

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