Jeudi 9 mars 2023 – 20 :00 GMT + 1
Le compte :
– Jours : 175
– Manifestations : 282 villes
– Décès : 750+ morts estimés, 664 identifiés par le MEK
– Détentions : 30,000
Dernières nouvelles
Le jeudi 9 mars, le soulèvement national en Iran a marqué son 175e jour après que des femmes de différentes villes d’Iran, rejointes par d’autres, ont célébré la Journée internationale de la femme en descendant dans la rue pour protester contre le régime.
Dans une réponse décisive au Guide suprême Ali Khamenei et à son président Ebrahim Raïssi lors de la Journée internationale de la femme, à l’empoisonnement d’écolières et à la répression des enseignants, les unités de résistance affiliées au l’OMPI sont descendues dans la rue pour protester contre la répression.
Des unités de résistance ont également incendié des bases du CGRI et de ses unités de bassidji dans les villes d’Islamabad et de Hamedan dans l’ouest de l’Iran, de Shahriar à l’ouest de Téhéran, de Bandar Azali dans le nord de l’Iran, de Qom dans le centre de l’Iran et du quartier général des services de renseignement de bassidji dans la ville méridionale de Shiraz.
Menaces sur la Fête du feu
Par ailleurs, des informations fiables obtenues par le CNRI au sein du régime iranien ont révélé les principaux éléments d’un plan visant à faire face à toute agitation susceptible de se produire pendant la Fête du feu en Iran, le dernier mardi du mois iranien d’Esfand, qui précède le Nouvel An iranien, Nowrouz, le 21 mars. Le plan a été envoyé aux organes répressifs du pays pour mise en œuvre et souligne que la fête du feu ne doit pas être célébrée dans des espaces ouverts, des places ou des rues.
Dans les districts de Narmak et de Sattarkhan à Téhéran et dans la ville de Rasht, des personnes ont manifesté et scandé des slogans hostiles au régime, notamment
“Mort au dictateur !”
“Basij et IRGC, vous êtes notre ISIS !”
À Téhéran, les autorités du régime ont déployé la police anti-émeute qui a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades pour disperser les manifestants.
Dans la ville de Karaj, à l’ouest de la capitale Téhéran, les habitants ont scandé “Mort au dictateur”.
À Rudsar, dans le nord de l’Iran, les manifestants ont brûlé une affiche du chef déchu de la Force Quds du CGRI, Qassem Soleimani.
Enfin, hier, la Résolution 100, intitulée “Soutenir les aspirations du peuple iranien à une République d’Iran démocratique, laïque et non nucléaire, et condamner les violations des droits de l’homme et le terrorisme d’État du gouvernement iranien”, signée par 225 membres bipartisans (une majorité absolue) de la Chambre des représentants des États-Unis, a été introduite par le représentant Tom McClintock, membre éminent de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, et 11 de ses collègues. La présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, s’est adressée à la conférence dans un message vidéo.
© Hamid Enayat
Hamid Enayat est un analyste iranien basé en Europe. Militant des droits de l’homme et opposant au régime de son pays, il écrit sur les questions iraniennes et régionales et en faveur de la laïcité et des libertés fondamentales.
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