René Seror. Au diable Aymeric Caron

La prise de parole du député LFI Aymeric Caron à l’Assemblée nationale lors du débat sur sa proposition de loi pour abolir la corrida, jeudi 24 novembre 2022. Photo Amaury Cornu : Hans Lucas / AFP

INTERDIRE LA CORRIDA. 
MERCI  AYMERIC CARON. 
L’Assemblée Nationale examine la proposition de l’odieux Aymeric Caron: 
INTERDICTION DE LA CORRIDA

Croisade surréaliste!
Un peu de bon sens. 
La France est criblée de dettes. 
Son industrie prend l’eau. 
L’école est en marmelade. 
L’immigration est hors de contrôle. 
Elle va bientôt manquer d’électricité.

La grande préoccupation de l’Assemblée Nationale serait d’interdire un spectacle que l’on peut juger archaïque ou cruel, mais auquel personne n’est obligé d’assister. 
L’autre grande affaire, soit dit en passant, serait d’inscrire dans la Constitution, pour le protéger, un droit à l’avortement que personne ne remet en cause. 
On marche sur la tête. 
C’est rien de le dire. 

Il est très improbable que la corrida soit interdite. 
Emmanuel Macron et le gouvernement sont contre. 
La droite et le centre et même les communistes  sont contre. 

Revenons à Aymeric Caron. 
Plus il pérore, plus il étale sa condescendance et son mépris, et plus la cause  recule. 
Le journal “Le Parisien” écrit:
“Caron est tellement exécrable avec ses collègues de la Chambre  que le Président a failli en venir aux mains avec lui.”
Exaspéré par la morgue et la virulence  de Caron, il a finit par lui lancer: “Arrêtez d’invectiver tout le monde. Ici on n’est pas au cirque Pinder! On s’écoute, on se respecte.”

À titre personnel, je ne dirai qu’un mot à Sacha Houlier: merci!
Depuis le temps que je souhaitais lui voler dans les plumes, sa réaction m’a grandement satisfait.  

Mettons-nous un instant à la place des députés. 
Depuis des semaines, harcelés par Caron et la NUPES, au téléphone, par courrier, par internet. 

Total: même ceux qui étaient en faveur de l’interdiction refusent désormais de la voter. 
Simplement pour ne pas se retrouver dans le même camp  qu’Aymeric Caron. 

Du coup, la cause de la corrida a progressé. 

Au fil des jours, des élus qui n’ont rien à voir avec le pays d’Arles et le pays basque ont pris conscience que derrière la corrida, il y avait bien d’autres choses. 
Ils ont compris que ces écolos foldingues qui veulent faire interdire les barbecues et les sapins de Noël ne s’arrêteront pas là!
Qu’après les courses de taureaux, les doctrinaires de l’anti-spécisme  vont vouloir interdire la chasse. 
Et demain, les poulets, les lapins, les veaux…
Et pourquoi pas les chevaux, qui n’ont jamais donné leur accord pour être montés!

Ces députés ont compris que s’ils ne mettaient pas le ola, cette entreprise totalitaire de dépossession, qui prive lentement les français de leur patrimoine, ne s’arrêterait jamais. 
C’est pour ça qu’ils seront nombreux à dire non à l’interdiction. 

Et pour leur avoir ouvert les yeux par son sectarisme, sic, l’aimable Aymeric Caron recevra sans doute en cadeau: les oreilles et la queue.

© René Seror

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4 Comments

  1. Mr Seror , n avez vous pas imaginé que la mise en avant mediatique d un nullard tel que ce caron sur un sujet effectivement si insignifiant pouvait rendre de grands services a nos maitres ?

    Macron le semi dictateur court d echec en catastrophe , et il ambitionne de passer encore sa reforme des retraites aussi , un ” extraordinaire” debat sur un sujet plus ou moins bidon ne peut que l aider a ” endormir” tout le monde , comme il sait si bien le faire

  2. Lu dans Le Figaro (https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-claude-michea-les-habitants-des-metropoles-ont-une-vision-walt-disney-de-l-animalite-20221125), une entretien avec jean-Claude Michéa par Eugénie Bastié: «Les habitants des métropoles ont une vision Walt Disney de l’animalité».
    Voici un court extrait mais l’article est à lire en intégralité, il vaut plus que le détour:
    C’est qu’un (ou une) anti-corrida vit précisément toujour par définition, son propre refus de chercher à comprendre qu’on puisse trouver la moindre valeur à un spectacle aussi « barbare » comme un signe supplémentaire de sa supériorité morale et humaine. Attitude typiquement néocoloniale, en somme et contre laquelle Lévis-Strauss nous avait pourtant mis en garde dans ‘Race et histoire’ : « Le barbare », y observait-il (Montaigne diasait d’ailleurs la même chose quatre siècles plutôt) « c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie. »
    Autre extrait,
    “L’actuelle croisade de classe contre la corrida – dont le pauvre Aymeric Caron n’est que l’idiot utile (un rôle dans lequel, cela dit, il est toujours parfait!) ne peut donc être entièrement comprise que si on la réinscrit d’abord dans un projet politique beaucoup plus général: celui d’éradiquer définitivement tous les obstacles culturels (au premier rang desquels, naturellement, la plupart des traditions populaires encore vivantes) au développement sans réplique (ou «sans la moindre limite morale ou naturelle», comme l’écrivait Marx ) du Marché «autorégulé» et uniformisateur. Il ne faut donc pas se leurrer. Cette offensive en règle contre la corrida n’est en réalité que la première étape – ou le galop d’essai – d’un processus «néolibéral» visant à «déconstruire», à terme, toutes les formes d’autonomie et de culture populaire. Il n’est donc pas nécessaire d’être soi-même un amoureux de la corrida pour comprendre tout ce qui est en jeu dans cette croisade de classes.”

  3. Je suis farouchement opposé à la corrida et à la chasse mais je n’aime pas la récupération de la cause animale par des néo fascistes identitaires et racistes comme Caron et ses amis rouge-bruns.

    Je suis pour l’interdiction de la corrida, de la chasse, des expériences animales, du PIR, du CRAN, de la NUPES et du Monde.

    (Brigitte Bardot est une authentique défenseuse de la cause animale : c’est peut-être pour cette raison que la Ligue Internationale Confusionniste, Raciste et Antisémite lui a fait un procès…)

    • Comme le dit Jean-Claude Michéa,
      Et si on cherchait l’exemple d’une mort particulièrement atroce infligée à une bête incapable de se défendre, on devrait plutôt songer, au passage, aux milliers de brebis égorgées chaque année par ces loups que les amis d’Aymeric Caron semblent pourtant prendre le plus grand plaisir à réintroduire auprès des derniers bergers.

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