Pierre Saba. L’ONU à la trappe

1- Les Nations-Unies sont phagocytées et accaparés par des États dictatoriaux aux financements illimités.

Ces Etats développent en permanence des initiatives qui incriminent des démocraties qui leurs posent des difficultés géopolitiques et stratégiques.
Les démocraties ciblées sont assignées à des accusations aléatoires et allégatoires.  Elles passent leurs temps à se justifier juridiquement politiquement et médiatiquement de délits et crimes de Droit international public qu’elles n’ont pas commis. 
Le meilleur exemple à citer est la démocratie israélienne, victime frontale des dictatures djihadistes.
En raison du nombre faible des démocraties sur la surface du Globe, des troubles qu’organisent ces régimes autoritaires dans ces mêmes Etats démocratiques, et des fonds qu’ils allouent généreusement à des minorités confessionnelles séditieuses, les Etats cibles ne bénéficient que de peu de solidarité internationale.
Le meilleur exemple à citer est la France, vérolée par le djihadisme et soumise aux attentats.

2– Les institutions de l’ONU que les lobbies antisémites, racistes, dictatoriaux, djihadistes ont ainsi dévoyées de leurs missions et de la charte qui les fixe ne sont nullement protégées, au contraire !
Le conseil de sécurité qui prévoit la prise de décision solidaire est pour exemple, bloqué sur les sujets vitaux du Globe.
Il n’est pas le seul. Toutes les composantes directes et indirectes de l’ONU le sont comme elles sont également déroutees de leurs missions par les régimes autoritaires qui les manipulent.

3- Parmi les régimes qui manipulent l’institution de l’ONU dans l’indifférence générale et avec la complicité d’Etats occidentaux peu regardants, la Russie fait désormais exception par l’opposition de forme qu’elle suscite dans l’union européenne.

4- De rares magistrats internationaux et de rares diplomates alertent et avertissent depuis de nombreuses années sans qu’aucune réaction politique, médiatique, ni institutionnelle n’interviennent.
Ce qui est vécu en Europe aujourd’hui est la suite consécutive d’antécédents admis par les occidentaux sans coup férir (Chypre occupé par la Turquie, Israël agressé depuis 1948, etc., etc.)

5- La solution réside en l’application par la probité et le courage -valeurs constitutives de l’ONU- de la réglementation internationale. 
Il convient de libérer les institutions de l’ONU des manipulations et autres stratégies des États qui l’utilisent a leurs propres et exclusifs bénéfices contraires à la charte. 
La situation actuelle est aux antipodes de la charte de l’ONU.  Le problème n’est plus institutionnel, il est désormais politique.

In fine il appert qu’à l’échec de la Société-Des-Nations succède définitivement celui de l’ONU.

© Pierre Saba

3 octobre 2022

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