Le Président et ses valises encombrantes vont à Alger

Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. © Montage JA : Romain Gaillard/REA ; Farouk Batiche/PPAGENCY/SIPA
Toutes les fois que je donne une place vacante, je fais cent mécontents et un ingrat”.
LOUIS XIV (1638-1715)
Dictionnaire de français Larousse, au mot
 “ingrat”.

Depuis qu’Emmanuel Macron a officialisé sa visite en Algérie, les téléphones de l’Élysée ne cessent de sonner. Ministres, stars de la chanson ou du cinéma, responsables religieux ou journalistes, ils sont pléthore à intriguer pour se glisser dans son avion: celui-là y est né, cet autre veut tellement se rendre sur la tombe de ses parents, le troisième supplie: il veut revoir la maison de son enfance.

Nous, Nous nous demandons ce que réellement le Président français va faire à Alger, et si le moment est bien judicieux, et si l’urgence politique réside ici: aller “parler avec Alger” en toute première “sortie” après l’été.

A y regarder de plus près, et à aller vérifier si nous n’avions pas “mauvais esprit”, nous nous apercevons hélas que le grand cirque continue.

Grand cirque en effet que d’emporter dans ses bagages, outre quelques personnalités choisies judicieusement, le … Grand Rabbin de France mais encore, l’un obligeant l’autre, l’encombrant Recteur de la Grande Mosquée de Paris, lequel à tout au moins ne fera qu’aller une fois de plus prendre ses ordres à Alger.

A qui la faute?

Haïm Korsia devait-il accepter d’être du voyage de dupes: Non à l’évidence, et à tout le moins les réactions haineuses à l’annonce de sa venue lui auront dit pourquoi il n’était pas désiré: Il est juif. Point barre. C’est le Sans dot de Molière.

L’autre. Son ami le Recteur. Celui-là aurait fait une crise pour faire partie du grand bluff, et il fut décidé de prendre “aussi” dans les cartons l’émissaire français du Président algérien. Lui, il est chez lui à Alger où il va prendre l’argent et les instructions.

Notre Président. Celui-là vient nous rappeler qu’en rien il n’a changé et la réal politic faisant, il y va. Mal accompagné. Car Combien elle est indigne, cette image d’un Président escorté de ces 2 représentants-là dont on ne cesse de se demander lequel est le plus couard et le plus “aux ordres” du pouvoir.

Chacun de ces 3-là avait fort à faire dans son “terrain”. Haïm Korsia notamment épurerait son image en quittant ses méthodes de courtisan devant et hors caméras et en s’occupant enfin au plus près d’une communauté inquiète qu’il a lui aussi abandonnée. L’Algérie n’aurait pas eu à dire qu’elle ne voulait pas d’un Juif si Lui avait eu le front de refuser, en l’état actuel des choses, de servir d’alibi à ce théâtre déshonorant.

Sarah Cattan

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