Charles Rojzman. Violences et immigration?

Trois policiers lynchés à coups de barre de fer par la foule à la Guillotière, deux agents blessés. Une centaine d’agressons à l’arme blanche, couteaux, haches ou machettes, par jour.

Il devient de plus en plus impossible de nier la relation entre la criminalité et la violence de rue et l’immigration ou plutôt avec une partie importante de la jeunesse principalement masculine dont les ascendants sont venus du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne et qui vit dans des quartiers abandonnés aux caïds de la drogue et des islamistes.

Comment expliquer la violence et la délinquance de beaucoup de ces jeunes, génération après génération, reconnue aujourd’hui, même si pour des raisons idéologiques certains s’insurgent contre cette affirmation et l’attribuent à l’extrême-droite et que, par ailleurs, les gouvernements successifs craignent en agissant fermement un embrasement des banlieues comparable en plus grand à celui de 2005 en raison de la disponibilité d’armes de guerre ?

Certains parlent déjà ouvertement d’un djihad à bas bruit contre les infidèles, les kouffars, que sont les représentants de l’Etat : policiers, pompiers, professionnels de l’éducation et du travail social, personnels des mairies…

Sans nier cette interprétation pessimiste et qui nous prépare des affrontements plus graves dans le futur, je voudrais y ajouter une analyse élaborée à partir de mes nombreuses expériences dans presque tous ces quartiers d’habitat social qui ont vu fuir progressivement tous ceux qui ne pouvaient plus supporter les violences et les incivilités quotidiennes et qui avaient l’obligation ou simplement les moyens de partir.

En réalité, nous assistons là à un choc frontal entre une civilisation de la honte, de l’honneur et du clan qui favorise cette brutalité masculine s’exprimant naturellement par de la colère, de la susceptibilité, de la jalousie et qui dans les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne est domptée par la force extrême et brutale des autorités et une civilisation de la repentance, de l’amour obligé de l’autre, de la bienveillance, du droit qui protège le criminel parfois davantage que sa victime.

Comme le disent les policiers, dans leurs propres termes, ils sont « des boxeurs avec des mains liées dans le dos ».

Pour éviter une escalade dans la violence, devrons-nous renoncer à une partie de notre état de droit qui fit notre fierté dans le passé. Les agissements de ces jeunes hommes, mineurs et majeurs qui attaquent des commissariats au mortier, lynchent des policiers, rendent la vie des riverains impossible et dangereuse, jour et nuit, sont à l’origine d’innombrables rixes, importunent les femmes et les personnes âgées dans la rue et les transports urbains, devront-ils être matés par la force brutale, armée le plus souvent, comme ils le seraient en Algérie, au Maroc, et même aux Etats-Unis et en Russie ?

Les morts et les blessés qui résulteraient, au début en tout cas, de telles interventions seraient-ils supportables pour des gouvernements qui pensent avoir d’autres chats, économiques en particulier, à fouetter et qui préfèrent mettre cette question de l’insécurité sous le tapis en espérant peut-être un miracle économique qui verrait ces jeunes turbulents se ranger tous sous la bannière du néo-libéralisme et de la société de consommation ?

© Charles Rojzman

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2 Comments

  1. Cette situation a été rendue possible par le prétendu “antiracisme” qui désigne par antiphrase le racisme dominant du 21eme siècle, les tabous societaux (nouvel antisémitisme, racisme anti-blancs, discriminations réelles) et cette inversion totale des valeurs consistant à victimiser les bourreaux et diaboliser les victimes. En France SOS racisme a ouvert la boîte de Pandore dans les années 80.

    La motivation raciste de cette criminalité et de la politique du “pas de vague” est presque toujours ignorée alors qu’elle se situe au cœur du problème. C’est la même logique d’inversion des rôles que la pseudo “affaire Traoré” ou le honteux projet de résolution de la NUPES sur Israël.

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