Sha’aban al-Sayed, père israélien d’Hisham, Prisonnier à Gaza, demande au CSNU de sauver son fils

Le mois dernier, le Hamas avait publié une vidéo d’Hisham al-Sayed allongé dans son lit avec un masque à gaz pour l’aider à respirer.

Son père, Sha’aban al-Sayed, a appelé mardi le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à sauver son fils malade  retenu captif par le Hamas depuis sept ans : “Le Hamas joue avec les sentiments de la famille à travers les nouvelles qu’il livre “, a-t-il déclaré via un ordinateur portable et en présence de l’ambassadeur d’Israël Gilad Erdan, s’adressant en arabe à l’instance de 15 membres réunie à New York pour sa réunion mensuelle sur le conflit israélo-palestinien.

Montrant une photo de son fils dans leur maison familiale à Hura le 13 avril 2016, Sha’aban al-Sayed a évoqué les handicaps mentaux et intellectuels de son fils : “J’appelle le CSNU à intervenir et à exercer des efforts et des pressions sur le Hamas et l’Autorité palestinienne pour le libérer dès que possible et ne pas l’utiliser comme une carte contre l’État d’Israël”, a-t-il déclaré, ajoutant que “Selon les lois internationales et les traités internationaux, les droits des personnes ayant des besoins spéciaux devaient être protégés”.

“Voici un père – le père d’un fils ayant des besoins spéciaux – qui supplie ce Conseil – vous supplie – d’agir. Le Hamas utilise son fils comme une monnaie d’échange malade et le monde reste silencieux”, a appuyé l’ambassadeur d’Israël Gilad Erdan, fustigeant un Conseil si prompt à publier des déclarations concernant les événements qui se produisaient dans les territoires palestiniens et questionnant sur l’absence de condamnation du Hamas pour l’enlèvement et la torture d’Hisham.

Pour rappel : Le Hamas détient également la citoyenne israélienne Avera Mengistu en captivité depuis septembre 2014, mais encore les corps de Hadar Goldin et Oron Shaul, soldats israéliens qui auraient été tués pendant la guerre de Gaza en 2014.

A  partir du 3 août, des militants prévoient de marcher jusqu’à la frontière de Gaza pour exiger la libération des quatre hommes.

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