Législatives : vers une inédite alliance LR-RN pour empêcher LFI de prendre la commission des finances ?

Premier groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, le RN espère récupérer le poste de président de la Commission des finances.

Hémicycle de l’Assemblée nationale © ISA HARSIN/SIPA

Ce sera l’un des premiers épisodes d’envergure de la législature qui s’ouvrira mardi 28 juin.

Réunis pour la première fois dans l’hémicycle, les 577 députés devront élire le président de la commission des finances, à l’instar des président, vice-président et questeur de l’Assemblée nationale.

TJ a déjà rappelé que, selon le règlement de l’Assemblée nationale, la présidence d’une telle commission doit échoir au premier groupe d’opposition, une règle qui, traditionnellement, empêche le groupe majoritaire de participer à l’élection.

Le Rassemblement national, fort de ses 89 députés, entend bien se voir attribuer le poste on ne peut plus stratégique, et a déjà trouvé son Président en la personne de Jean-Philippe Tanguy, élu député dans la 4e circonscription de la Somme lors des législatives.

Las. La Nupes aussi convoite le poste, qu’elle verrait bien représenté par le député LFI Éric Coquerel.

Reste au RN et aux LR à envisager une alliance de circonstance, idée qui ferait son chemin, selon Le Figaro.

Pour rappel, en milieu de semaine, Gérard Larcher avait déclaré qu’il lui semblait normal que le RN, fait d'”élus comme les autres”, hérite de la présidence de la commission.

Face au danger Éric Coquerel, une partie des députés LR pourrait donc soutenir Jean-Philippe Tanguy – pourquoi pas en échange d’un retour de faveur lors du vote pour le poste de questeur, dit Le Figaro.

Sauf que… une candidature LR, en la personne de Véronique Louwagie, semble poindre.

Verdict mardi 28 juin.

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