Pierre Saba. Le déshonneur antisémite de la France

Allongement continuel de la liste des victimes juives

En France, la triste liste des personnes âgées juives tourmentées, violentées puis défenestrées par des islamistes de tous genres continue de s’allonger dans une indifférence institutionnelle, judiciaire et médiatique.
Idem de la liste des personnes jeunes et plus âgées, poursuivies dans les espaces publics et privés, « coupables » de présenter des signes confessionnels juifs, tuées ou blessées.Idem de la liste de Français de toutes confessions poignardés, décapités, poursuivis, blessés par la même engeance djihadiste en raison de leurs luttes contre le djihadisme.
Idem des mêmes listes des victimes qui ne parlent pas, ne déposent pas de plainte, rentrent chez elles dans la peur et la terreur.

Impunité des criminels et délinquants djihadistes

La plupart des djihadistes sillonnent le territoire national en semant la terreur sur leurs victimes avérées, désignées et ciblées.
Peu d’entre eux sont interceptés par les forces de l’ordre.
Quand ils le sont, les magistrats les déclarent généralement incapables-irresponsables. Ils les exonèrent de toute procédure judiciaire contraignante, les libèrent immédiatement ou peu après avoir été appréhendés par les forces de police.
Quand ils sont écroués, la plupart des circonstances aggravantes d’antisémitisme, dûment attestées et témoignées, ne sont pas retenues.
Les silences, les atermoiements, les rejets, les refus manifestes de respecter la règle de Droit et la procédure sont décidés par le parquet général, des parquets, des magistrats sur les crimes et délits djihadistes.

Ces comportements judiciaires sont contraires au Droit général. Ils déshonorent, par le fond de leur faute comme par la forme de leur cadence, le système judiciaire français et ceux qui en ont la charge.

Les media ignorent les victimes de l’antisémitisme djihadiste

Le courage des media concernés par nature (media juifs) comme par destination (media anti-djihadistes) sont d’une grande utilité dans la publication des faits, des interrogations et des indignations. Il leur arrive même – et c’est un comble ! – de servir de base d’information aux parquets.

Le silence quasi permanent des autres media, majoritaires, sur les meurtres djihadistes est éloquent. Il souligne leur responsabilité dans le développement des crimes et délits antisémites en France.
Dégradation permanente des droits élémentaires des Français de confession juive.

Les difficultés à vivre en sécurité pour les citoyens juifs augmentent en nombre et en intensité… à mesure que le silence public de plus en plus lourd entoure leurs souffrances et étouffent leurs demandes légitimes de reconnaissance des faits.

Complicité objective d’élus trahissant le devoir de leur charge

La banalisation des crimes et délits antisémites et djihadistes est en France parfaitement manifeste. Elle est appuyée par la complicité d’élus qui violent avec arrogance et publicité la législation et la réglementation des codes et usages publics qui tentent de protéger les principes des libertés publiques.
Cette inversion de Droit par ceux qui sont chargés de l’appliquer chacun à son niveau est très grave pour au moins deux raisons.
La première est la création ou l’accompagnement de l’inversion des mœurs incompatibles avec les principes constitutionnels français relatifs aux libertés privées et publiques.
La seconde est l’abandon progressif des principes constitutionnels et de droits humains nationaux au profit des instincts politiques de sédition, d’autoritarisme, de manipulations qu’accompagne l’incompétence générale.
Redoubler de réactivitéL’inefficacité des réactions des pouvoirs publics et des organisations communautaires juives n’est hélas plus à démontrer. Il est par conséquent impératif d’utiliser les moyens mis à disposition et de dénoncer les entraves éventuelles des institutions qui devraient au contraire les encourager.

Il convient par conséquent aux victimes, malgré leurs difficultés, de saisir inlassablement leurs maires, leurs députés, leurs sénateurs, le président de la république et les organisations confessionnelles et laïques qui assurent leurs représentations. Ils peuvent aussi, le cas échéant, déposer une plainte via internet, en commissariat ou en brigade de gendarmerie.

Les Français juifs, citoyens de seconde zone

Depuis plusieurs années, les Français juifs voient leurs droits élémentaires à la sécurité, à la liberté et aux déplacements se réduire progressivement à la portion congrue. Ils sont devenus des citoyens de second ordre, appelés à craindre et à se protéger plus qu’à exprimer leurs identités et à s’exprimer. Désormais, être Juif en France relève du danger et du courage. Ils quittent les quartiers devenus antisémites, se regroupent comme ils peuvent, déménagent, quitte leurs villes…

Ce combat est difficile. Il n’est ni prévenu, ni secondé, ni encadré, ni mené par ceux-là même (Etat, collectivités territoriales, municipalités, etc.) dont c’est la responsabilité. Les victimes sont la plupart du temps livrées à elles-mêmes.
Il faut solliciter sans relâche les institutions en charge de parcelles ou de totalité de la sécurité publique et privée.

Les vicissitudes vécues par les Français juifs surlignent le déshonneur que les pouvoirs publics, la majorité concernée des media, des parquets, des magistrats, et parfois même de la police prennent à ignorer leurs souffrances.

© Pierre Saba

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3 Comments

  1. Il manque sur les jolis habits de ce duo de bobos, une seule chose pour rappeler que ce sont des “gens biens”, “au dessus de tous soupcons”, bref “des gens d’Honneur”….
    la Légion d’honneur…..décernée par le roi des rois, je veux nommer Macron…Le Roi des…

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