Stains. Le grand remplacement?

Sur le site de la ville de Stains, un titre en Une : 28 avril 2022. Des parents d’élèves des quatre coins de la ville se sont révoltés pour dénoncer les inégalités dont sont victimes leurs enfants dans leur scolarité parce qu’ils habitent Stains, dans le 93.

Un territoire discriminé sur le plan de l’éducation. Le maire soutient ce mouvement qui est une preuve de plus du bon sens de la plainte qu’il a déposée contre l’État pour rupture d’égalité.


Un peu d’Histoire

C’est en 1213 que l’abbé de Saint-Denis fit de Stains une paroisse indépendante. Plusieurs seigneurs se partagèrent le territoire jusqu’à la Révolution. Ils y édifièrent des châteaux, dont le plus important, celui de Toussaint Bellanger. On y trouvait une ferme modèle avec une bergerie pouvant accueillir 3.000 moutons. Son parc étendu recouvrait la surface de l’actuelle Cité-jardin et comportait un grand bassin.

Comme pour la plupart des villages alentour, la vigne était l’activité principale. On fabriquait ici un vin clairet, à faible teneur en alcool. L’arrivée, grâce aux chemins de fer, des vins du Midi, plus riches en alcool, entraîna la disparition progressive de l’activité, et les vignerons se reconvertirent en maraîchers.

A cette époque, Stains comptait quelque 150 habitants.

Ce ne fut qu’au XIXème siècle, à la faveur de la révolution industrielle, que Stains prit son envol. A partir de 1921 et afin de répondre à la forte demande de logements pour les ouvriers, fut bâtie la Cité-jardin.

Si au cours de son histoire, Stains fut marquée par trois guerres, la ville connut comme beaucoup de communes le développement constant des 30 glorieuses. De grands ensembles furent bâtis afin de répondre à la crise du logement et de nouveaux quartiers émergèrent.

Dans les années 80, frappée de plein fouet par la désindustrialisation de la Plaine Saint-Denis, Stains connut une période de récession importante.

Après la perte de près de 7.000 habitants, la ville se développe à nouveau, gagnant chaque année quelques centaines d’emplois nouveaux, et voyant sa population à nouveau croître et atteindre aujourd’hui 35.000 habitants.

On  trouve à Stains L’église Notre Dame de l’Assomption, créée en 1213, appelée aujourd’hui Notre Dame de Stains.

La Cité-jardin, véritable ville dans la ville, protégée au titre des sites depuis 1976 et labellisée  Patrimoine d’intérêt régional, comporte sur 25.000 m2 1.700 logements en maisons individuelles et petits immeubles. Construite en 1921, elle naquit à la faveur d’un courant hygiéniste venu d’Angleterre et qui préconisait d’offrir aux habitants un cadre de vie entre la ville et la campagne, le jardin attenant à la maison incitant à ne pas tomber dans l’oisiveté,  mère de tous les vices, et offrant un apport en nourriture.

Depuis plusieurs années, la Ville s’est engagée dans un vaste programme de préservation et de réhabilitation de ce patrimoine exceptionnel.

L’espace Paul Eluard naquit, lui, lorsqu’André Malraux, pour pallier le manque de salles de théâtre, favorisa la construction de lieux culturels en banlieue.

Dans le milieu des années 1920, Eugène Paul Emile Grindel, plus connu sous le nom de Paul Eluard, venait régulièrement se réfugier à Stains où vivaient ses parents.

Situation géographique : 3 km au nord du périphérique parisien, 11 km du centre de Paris, 17 km de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle

Communes limitrophes : Dugny, Garges-les-Gonesse, Sarcelles, Pierrefitte, Saint-Denis et la Courneuve

Superficie : 5,39 km²

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1 Comment

  1. Quelle honte !! Mes grands-parents doivent se retourner dans leurs tombes. Vous rendez vous compte du discrédit que vous amenez sur la communauté avec de tels procédés ?

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