Attentat terroriste de Beer Sheva. Une affaire de guillemets

Quand Libé cède face au

TJ a publié ce 22 mars 2022 sur l’attentat terroriste djihadiste qui a frappé Beer-Sheva dans le sud d’Israël, via la folie haineuse du sympathisant de l’État islamique qui a pris à Israël 4 de ses enfants et fait 2 blessés graves.

Nous estimons vous avoir dit ce jour-là l’essentiel, refusant de publier les vidéos de l’attentat, de l’exécution du tueur ou des distributions aux enfants de bonbons au son des youyous : nous vous avons livré les faits, et les réactions des divers responsables politiques concernés.

Nous avions passé sous silence le silence partisan de la Presse française.

Alors que d’ordinaire TJ dénonce inlassablement le lexique malhonnête utilisé par ceux qui accordent un entrefilet à la chose, évoquant sans vergogne l’assaillant, l’activiste ou le combattant, lorsque l’idée de résistance n’est pas suggérée, cette fois c’est sur une histoire de guillemets que nous allons revenir. Histoire de ne jamais capituler devant la désinformation, même lorsqu’elle se fait pernicieuse.

Alors qu’il s’agissait de l’attentat terroriste le plus sévère dans le pays depuis 2016, la presse française de gauche, et très précisément Libé et Le Monde,  qui regardent Gaza avec les yeux de Chimène, ont choisi cette fois de recourir aux guillemets pour encadrer le qualificatif terroriste que la déontologie imposait.

Guillemets : Signe typographique dont on se sert pour annoncer au lecteur que ce qu’il va lire est tiré d’un autre auteur que celui qu’il lit, écrivait en 1751 L’Encyclopédie.

Libé et Le Monde reprenaient mot pour mot, à ces guillemets près, les titres des media israélien, le TOI ayant été le premier à relayer les faits suivis en direct sur les sites israéliens et délivrant quasi instantanément l’identité de l’agresseur présumé, un enseignant de la ville de Hura libéré en 2019 après avoir purgé une peine de trois ans de prison pour appartenance au groupe terroriste État islamique et tentative de recrutement.

Très vite, face au tollé provoqué par le traitement partisan de l’info, Libération a comme … rétropédalé, retirant les guillemets du Titre, et les validant dans le cœur de l’article, et publiant :

Mise à jour le 23 mars : Suite à plusieurs remarques de nos lecteurs, nous avons retiré les guillemets qui entouraient le terme «terroriste» dans le titre de cet article. Cette utilisation des guillemets, rapide et malhabile, n’avait d’autre justification que la volonté de citer les sources policières israéliennes.

Le Monde a assumé jusqu’à la lie son absence de déontologie. TJ pour sa part continuera à pointer ces manquements graves.

Le Times of Israël n’a pas manqué de publier le 23 mars sur l’affaire, évoquant des guillemets malvenus laissant à penser que son caractère terroriste ne serait qu’hypothétique.

Sarah Cattan

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3 Comments

  1. Bravo Mme Cattan d’avoir signalé aux lecteurs de Tribune juive que Le Monde et Libération qui ne sont pas des «  torchons » comme l’écrit dans son commentaire un lecteur indigné, se sont couchés une fois de plus aux pieds des terroristes islamistes . Et c’est bien le plus grave : ces deux quotidiens sont les journaux de référence de la gauche française et d’une part importante de l’opinion publique du centre et même de la droite . 4 israéliens civils assassinés à coups de couteau par un terroriste ? Non par «  un terroriste » c’est dire que pour ces journaux poignarder un passant israélien doit être considéré comme un acte de résistance légitime contre Israël.Ces guillemets sont des applaudissements adresses aux tueurs de passants .

  2. Exactement. C’est la preuve qu’il ne faut jamais croire les médias français. France Télévision et France Inter sont à ranger dans le même sac. Entre autres.

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