Hubert Bouccara. Des bancs publics à une seule place…

Cette avenue, c’est l’Avenue de France, dans le 13eme arrondissement…

C’est mon quartier, cette avenue est le chemin de chez moi au MK2 Bibliothèque ou bien d’autres commerces… Brasseries… etc…

Quels esprits dérangés ont pu imaginer, concevoir des blancs publics à une seule place…

Mis à part empêcher les gens de communiquer entre eux le temps d’une pause, je ne vois pas l’intérêt d’une telle crétinerie…

Moi qui marche souvent, j’ai besoin parfois de m’asseoir, il n’est pas rare de tailler une bavette… Désormais c’est fini… Chacun sur un banc… Finis la convivialité, le dialogue furtif…

Les bancs Daviout – créés en 1860 par l’architecte Gabriel Daviout – détruits au profit de l’inhumanité et de la connerie du fascisme socialo-verdâtre…

© Hubert Bouccara

Spécialiste de Kessel, Hubert Bouccara tient “La Rose de Java“, librairie hors-norme entièrement consacrée à l’œuvre de Gary et Kessel, et décrite par Denis Gombert comme “un lieu atypique, vrai petit coin de paradis parisien pour lecteurs passionnés”.

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4 Comments

  1. ah que, mais c’est qu’il est content le mischuganah, d’avoir trouvé un prétexte mobilier (!) pour caser l’expression “fascisme socialo-verdâtre”… Hélas on ne l’a pas entendu protester lorsque ses amis politiques ont détruit les pissotières qui donnaient à Paris son odeur inimitable

  2. Les bancs à deux places peuvent symboliser les couples amoureux, comme dans la chanson de Brassens. Il y a
    dans le “fascisme socialo verdâtre” une telle haine de la beauté que même ce qui peut évoquer le romantisme ou la tendresse est sujet à la cancel culture. Comme dans 1984 d’Orwell ou encore Alphaville le film de Godard. Le fascisme est à l’ouest !

    • cela ne date pas d’hier. Mussolini pouvait bien envoyer qui il voulait aux îles Lipari sans que cela n’empêche les occidentaux de digérer et de dormir tranquilles. Et aucun mal ne lui aurait été fait de ce côté s’il n’avait commis l’erreur de miser sur le mauvais cheval en 1940

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