La nouvelle stratégie iranienne en Syrie après le départ du chef d’Al Quds, Jaafari

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Il y aurait eu des désaccords aigüs entre l’Iranien Jafari, le régime Assad et les forces russes

Bien que la version iranienne ait présenté l’expulsion du chef iranien comme si Téhéran avait mis fin à sa mission, le départ soudain du général iranien Mustafa Javed Jafari, du territoire syrien le mois dernier, a plongé la milice iranienne  en état de désarroi.

Le commandant susmentionné a commandé pendant des années  les milices encadrés par les gardiens de la révolution, héritant du général Hussein Hamdani, tué en 2016, dans des circonstances qui n’ont pas encore été élucidées. Bien que Téhéran insiste sur le fait qu’il n’y a eu aucun désaccord de fond (avec le régime d’Assad), les développements sur le terrain indiquent exactement le contraire.

Selon certaines informations, il y a eu des désaccords entre Jafari, le régime de Damas et les forces russes, en particulier sur la manière de traiter avec la présence des forces américaines et turques.

En outre, les forces iraniennes se déplacent dans de nombreuses régions, en particulier dans la zone rurale de la province d’al-Raqqa, où certaines milices pro-iraniennes se sont retirées de la région quelques jours seulement après le départ de Jafari à la mi-octobre. Elles auraient reçu des ordres urgents de changer l’emplacement du siège des gardiens de la révolution iraniens en Syrie.

Ordres contradictoires et confusion

Dans le même contexte, des sources de l’opposition en Syrie ont signalé que des ordres urgents étaient parvenus aux commandants des Gardiens de la révolution iraniens en Syrie par l’intermédiaire d’autres commandants en Irak. Ceux-ci exigeraient des changements importants dans la structure de l’appareil de sécurité de la milice -à cause de la multiplication des attaques israéliennes-, ce qui a causé beaucoup de confusion.

On note également, que les changements requis devraient inclure environ 20 agents de sécurité supplémentaires, dispersés dans des centres sensibles comme l’aéroport militaire T-4 et dans la ville de Palmyre, en plus d’autres endroits à al-Raqqa et Kamishli.

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