Catherine Massaut. Eviction de Z…

Éviction de Z…
La Loi n° 90-55 du 15 janvier 1990 relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification du financement des activités politiques a pour vocation notamment de décompter le temps de parole des prétendants à l’élection présidentielle afin d’assurer l’égalité de l’influence des compétiteurs sur les citoyens , ou leur clientèle pour le dire autrement et permettre aux candidats les moins pourvus en termes de pourcentage de faire valoir leurs idées pour la France. 

A cet égard , on ne peut pas exactement dire que le CSA se soit montré partial envers Éric Zemmour. Tout au plus peut-on lui reprocher d’avoir qualifié hâtivement l’éditorialiste de “candidat à la présidence” alors même qu’il ne s’est jamais déclaré comme tel.

Reconnaissons cependant que depuis quelques mois, le “mousquetaire” de CNews évoque des sujets éminemment politiques et sensibles ( sécurité immigration éducation …) lesquels, à n’en pas douter devraient – si tant est que l’équipe macronienne laisse un semblant de liberté d’expression – être au centre des débats qui se dérouleront entre les impétrants. 

Cependant, l’auteur de ces lignes comprend la grogne de nombre de téléspectateurs de CNews privés de leur émission favorite “Face à l’Info“, excellemment orchestrée par Christine Kelly et ses mousquetaires depuis deux ans. 

En réalité, il apparaît que l’institution – qui devrait assurer la neutralité – a joué sur la qualification de postulant qu’elle a assigné d’office à Éric Z. afin de réduire son temps de parole, faisant ainsi litière du pluralisme. 

Mais qu’en est il de Macron ? 


Elle ne semble pas importunée plus que ça par la permanence du Président sur les ondes, sur toutes les ondes, au point même que pour mieux se sentir exister aux yeux d’un peuple qui l’a sérieusement pris en grippe, il a diligenté les obsèques du “Magnifique“, si cher aux Français, aux Invalides, Temple destiné en principe aux militaires qui ont honoré la France et l’ont payé de leur vie, ce qui n’ôte naturellement rien à l’immense talent de Jean-Paul Belmondo. L’idée apparaît d’autant plus saugrenue que l’on se demande si “le Guignolo” n’espérait pas – par la voie des esprits – récupérer un peu de cet attachement des français à l’immense acteur devant la dépouille duquel il s’est tenu, debout, “à bout de souffle.”

En vérité, Macron, habitué à “L’Itinéraire d’un enfant gâté” qui lui fut tout tracé par ses pairs, en maintenant “la peur sur la ville” par sa politique absurde, voire criminelle en matière sanitaire, est infiniment plus proche  du “Démoniaque” que de  “L’héritier” que les français veulent voir en haut de l’affiche. 

© Catherine Massaut, Magistrat

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5 Comments

  1. le CSA n’est qu’un de ces “machins” (de Gaulle) inutile et même nocif car politiquement orienté (à gauche, évidemment); et qui est financé avec nos impôts ce qui est un comble, anti-démocratique ! son action anti-Zemmour n’en est qu’une preuve supplémentaire !

  2. En voulant évincer Eric Zemmour , la csa lui a fait de la publicité, lui a déroulé un tapis rouge, tout le monde parle de lui , il est à la télé dans les journaux, à la radio. c’est cela que souhaitait la csa? hum….

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