Stéphane Encel. Belmondo. Pour Lui je veux bien pleurer un peu

Faut-il que je sois ashkénaze pour qu’une jolie annonce le matin soit tempérée par une tristesse du soir…

On m’aura enlevé mon Rochefort, maintenant mon Belmondo…

Lui à qui je voulais tant ressembler, jusque dans sa moindre gestuelle.

Lui pour qui j’avais fait quelques mois de boxe anglaise, dans un Club à Ivry, avec des gonz à qui j’aurais pas donné l’heure dans un autre contexte…

Et pour qui je vais recommencer dans 10 jours, cette fois à Créteil!

Lui qui m’a rendu si nostalgique dans Le corps de mon ennemi, si enjoué dans Docteur Popaul; triste dans Itinéraire d’un enfant gâté.

Tellement vivant dans Flic ou voyou, écharpe blanche au vent, dans sa Morgane…

Lui pour qui je m’échinais à porter des costumes 3 pièces devant des étudiants qui auraient été moins surpris à la vue de Hanouna dans une librairie.

Lui pour qui je veux bien pleurer un peu, comme se rappelant la jeunesse vieille des chansons de Brel, levant bien haut mon verre à tous les cons bien trop en vie…

© Stéphane Encel

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