L’absurdité des directions écologiques en France

Les lecteurs habituels du Canard Enchaîné connaissent bien la signature de Jean-Luc Porquet, Auteur de la rubrique “Plouf !” et de “Lettre au dernier Grand Pingouin” en 2016 

Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l’absurdité des directions écologiques dans lesquelles s’est engagée la France.

En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d’avenir pour sauver la planète prétendument en danger. On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.

La sauver de quoi ? On ne sait pas trop, mais il faut la sauver, nous serine-t-on !

À cette fin, la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.

Nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l’électrique. Soit ! Mais qu’est-ce que cela signifie ?

D’abord, l’installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l’heure actuelle ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 kms. Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation…

Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s’attarder un instant. À l’heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares. Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kgs de nickel. Or le nickel est plutôt rare sur notre terre. Ce qui fait dire au patron de Tesla France que “le goulet d’étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel“.

L’extraction du minerai de l’usine hydrométallurgique de nickel et de cobalt et de la production. Situé dans le sud de la Grande Terre dans la commune de Yate. La Nouvelle Calédonie

Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver. Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie (extraction du nickel à Goro) et en Russie, Et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l’état pur. Dans les minerais, il n’existe qu’en très faible proportion. Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hydrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.

Tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l’on déverse la plupart du temps dans la mer ! Mais qu’importe la biodiversité pour les Khmers verts qui ne jurent que par la “mobilité verte”, laquelle n’a pas de prix pour eux.

Extraction du lithium en Bolivie. Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium. Il en faut 15 kgs par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes. Pour l’extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés), ce qui entraîne une migration de l’eau douce vers les profondeurs. Une catastrophe écologique, selon les autochtones, qui souffrent déjà du man-que d’eau.

Puis, il y a le cobalt : 10 kgs par batterie qu’on va chercher au Congo. Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).

Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur. Alors, le travail des enfants, ça reste un détail…

Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule. On fait donc des carrosseries en aluminium dont l’extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l’alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l’arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l’on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d’environnement, comme à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.

Voilà ce qu’est le développement “durable”, selon nos écologistes. Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison !

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https://www.juvelize.com/index.php/dernieres-infos/3776-le-canard-enchaine-sur-les-degats-du-developpement-durable

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1 Comment

  1. Sans oublier les tares ” oubliées ” de ces monstres roulants :
    Quid de la solidité du chassis lorsque l on est obligé de fabriquer des vehicules de 2,2 tonnes la ou l equivalent thermique fait 1,4 tonne ?
    Combien vont couter les pneus qui seront evidement plus gros et chers ?
    Les freins ?
    La masse de metal supplementaire ?
    Quid du danger de rouler avec ces ” fers a repasser ” sous la pluie ?
    Bref , de la propagande , des bobards et de l ideologie debile , voila ce qu est , a ce jour , l auto electrique

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