Patricia Drai. L’Institut Culturel du Judaïsme de Lyon, Un outil précieux pour lutter contre l’antisémitisme

Dès son élection à la présidence du Consistoire juif régional Auvergne Rhône-Alpes, voici quelques années, Alain Sebban a exprimé son souhait de doter l’institution de locaux adaptés à sa mission : le projet est devenu une réalité en un temps record et malgré la crise sanitaire !

Ainsi, les divers services consistoriaux, abrités dans plusieurs lieux de l’agglomération, sont désormais réunis au sein de la Maison du Consistoire située dans le 7ème arrondissement de Lyon, tout près de la grande synagogue Neve Shalom : le Grand Rabbin régional, Daniel Dahan, le Dayan, Rav Yehia Teboul et l’ensemble des responsables communautaires et administratifs poursuivent efficacement leur mission aux côtés du Président.

Le bâtiment, d’une superficie de 700 m2 sur trois étages, abrite également le Café des psaumes, émanation du Consistoire régional, qui propose aux seniors des activités culturelles et ludiques.

Au sein de la Maison du Consistoire, l’Institut culturel du judaïsme accueille les visiteurs désireux de découvrir l’histoire du peuple juif, sa culture et ses traditions.

Crédit photo : Jean-Claude Dortmann

Né de la volonté d’Alain Sebban et porté par un comité de pilotage compétent, l’espace a été conçu comme un véritable outil pédagogique ; il permettra à un large public – scolaires, groupes, particuliers ou familles, etc….- de connaître et comprendre le judaïsme.

La crise sanitaire a, hélas, compromis l’inauguration de l’Institut en septembre 2020 mais n’a toutefois pas empêché des visites en groupes restreints : les personnalités du monde politique, associatif ou encore religieux de la région ont unanimement salué l’initiative du Président du Consistoire régional.

Casser les préjugés, combattre l’ignorance par la connaissance : tel est le credo du Président Alain Sebban et pour cela, il n’a eu de cesse, dès le début de son mandat, de développer des outils et de mettre en place des actions concrètes.

Au sein de l’Institut, les visiteurs sont conviés à un voyage à travers l’histoire des juifs. Accessible à tous, il propose un parcours déambulatoire avec tablette, casque audio, vidéos et films 3D.

C’est à Henri Fitouchi qu’est confiée la direction de cet Institut culturel. Connu comme l’animateur charismatique du Café des psaumes mais aussi pour son investissement communautaire depuis de nombreuses années, il assure : “Je mettrai tout en œuvre pour faire de cet espace un lieu culturel incontournable de notre région”.

Henri Fitouchi, Directeur de l’Institut culturel du judaïsme. Crédit photo : Olivier Gormand

Fier de la confiance accordée par Alain Sebban, il ne manque ni d’idées, ni d’enthousiasme pour animer l’institut ; au fil du temps, des expositions, des rencontres, des évènements seront proposés aux visiteurs de notre région mais également à tous ceux qui seront de passage à Lyon.

 “L’Institut ne sera pas un espace commémoratif mais un espace vivant, ouvert à tous” précise le Président Alain Sebban.

© Patricia Drai

Patricia Drai anime “Entre vous & moi” sur Radio Judaïca Lyon  le mercredi de 11 h à 12 h

www.radiorjl.com

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3 Comments

  1. Ce sont les Juifs du Lyonnais qui ont economiquement sauve Lugdunum,ancienne capitale des Gaules,apres la conquete romaine,alors qu elle aurait pu disparaitre apres le triomphe de Cesar.Mais cela n a pas empeche l eveque de Lyon,primat des Gaules,de soutenir la croisade des “Albigeois” qui avait pour but,sous la houlette du sanguinaire Simon de Montfort, d exterminer les seigneurs du Midi,qui pratiquaient la tolerance religieuse et refusaient de livrer les Cathares et les Juifs,promis aux buchers,sans consideration d age ou de sexe.On ne connaitra jamais les noms de tous ces innocents transformes en combustible sous les vivats des papes et de leurs domestiques.

  2. On n’oublie pas le rôle néfaste des Papes dans la persécution des Juifs, et on n’oubliera certainement pas la Shoah, tragédie dans laquelle la France a trempé malgré le mouvement de la Résistance qui s’y était installé.
    On n’oubliera pas non plus le refus de la Ligue Arabe, musulmane, concernant le partage de la Palestine mandataire décrété par l’ONU, ni l’irrédentisme encore tenace des Arabo-Palestiniens face à Israël.
    Tout en tenant compte de ces états de fait, on peut souhaiter que Juifs, Chrétiens et Musulmans trouveront incessamment la voie menant à la concorde.
    En attendant, l’Espérance peut faire croire que l’antisémitisme n’est pas une fatalité, et que la lutte envisagée en ce sens par l’Institut Culturel du Judaïsme de Lyon ne sera pas vaine.

  3. Vous avez raison monsieur,on ne peut pas imaginer un avenir de guerres religieuses,sinon cela voudrait dire que notre generation n a rien retenu ni compris du passe.Mais s il faut pardonner aux peuples,il ne faut jamais oublier,et cela ne peut se faire avant que n aient ete traitees toutes les questiona au niveau historique grace a la publication de toutes les preuves historiques,tant politiques que juridiques,des genocides perpetres par des assassins qui exercaient les plus grandes responsabilites et qui ont detruit les vies de millions d innocents qui ne demandaient rien a personne.

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