Gaultier Lavigerie. Elle me prend aux tripes, cette France-là, avec ses cafés enfumés, où l’on parle fort, où l’on rit…

Ce matin, j’ai vu (pour la première fois) « Max et les ferrailleurs » (Claude Sautet, 1971).
Bon sang ! Elle me prend aux tripes, cette France-là, avec ses cafés enfumés, où l’on parle fort, où l’on rit, où l’on se jette deux ou trois Pernod derrière le collier sans faire de manières.
Ça nous change de nos chochottes qui tournent au smoothie et à la galette de riz bio.

Cette France-là, où l’on vivait dix ou quinze ans de moins, se posait moins de questions. Elle s’aimait. Elle se respectait. Elle était à peu près heureuse et ne s’excusait pas de l’être.

Cette France-la n’avait pas été remplacée par des populations hostiles, ou inassimilables.

Il suffit de regarder les passants de La Villette pour constater que le parisien de 1971 était blanc, vaguement judéo-chrétien, visiblement bien dans sa peau.
Envolée, cette France-là.

© Gaultier Lavigerie

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1 Comment

  1. Monsieur Lavigerie, je suis très émue par votre chronique, oui elle était comme ça notre France d’avant. Bon elle parlait fort, y allait aussi un peu fort sur la bouteille et le tabac mais elle VIVAIT, peut-être moins longtemps qu’aujourd’hui quoique avec la corona qui nous bouzille la vie, dont nous avons grand peine à nous débarrasser, nous ne savons pas qui mourra et qui vivra .Triste constat. L’espoir Ah l’espoir !

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